vendredi 18 mai 2018

ERFM 68


Science-pot en mai 68


Il était une fois une période idyllique que l'on appela les trente glorieuses. Là tout n'était qu'ordre et travail, nation, famille et capital entrepreneurial.
Une alliance entre la Droite des valeurs gaulliste et la Gauche du travail communiste, maintenait notre pays dans un heureux compromis : patrons et ouvriers marchaient main dans la main dans l'exception française.
Le grand parti de la classe ouvrière d'un bras prolongé d'un manche de pioche indiquait aux ouvriers la route électorale vers l'égalité.
 Un grand général, si haut que sa tête chenue touchait presque aux étoiles de David offrait l'Algérie française aux assassins du FLN dans un geste vers la réconciliation.

 Un jeune juif allemand, ennemi des familles, et ami des petites filles, fut le Juda Iscariote payé trente denier pour enterrer ces illustres Trente.  Le 22 mars, hilare, joufflu et reboutonnant sa braguette ouverte par les fillettes, il déclara aux jeunes français du quartier latin qu'eux aussi étaient tous des juifs allemand ! Aussitôt, transportés par cette révélation, les zazous, les yéyés, les jeunes-filles existentialistes, les fils à papa des amphithéâtres, laissant là les flippers, les juke boxes, les œuvres complètes à la langue fourrée de Simone de Beauvoir, décidèrent de refaire une république de Weimar à Paris, et pour commencer de transformer les dortoirs des étudiantes en des lupanars social- démocrates défendus par les nouveaux corps francs, les peaux brunes que l'on ferait pénétrer par dizaines de millions.
L'exaltation provoquée par ce programme coloré fut telle que les étudiants mirent à sac la rue Louis Joseph Gay-Lussac et sous les pavés cherchèrent le ressac de la plage. Il n'y trouvèrent que la Grève, mais elle fut si générale, que le vieux général en chu.

 Pour contrer ce conte pour gens à valeurs de sabre et de goupillon, ceux du travail, les sociaux anti sociétaux, mettent en avant la grève générale de 10 millions d'ouvriers ; la plus grande grève générale de l'histoire de France et même d'Europe, qui dépasse Mai 1936 par le nombre. Grève que personne n'avait prévu, ni appelé, qui manifestait l'autonomie du prolétariat, avec ses comités d'usines. Ce caractère éminemment prolétaire permet de mettre au second plan l'agitation des étudiants qui jouaient à la révolution bolchévique, comme les antifas d'aujourd'hui jouent à Mai 68.  Mai 68 est aussi près de 1917 que nous de Mai 68. Un demi siècle c'est généralement le retard moyen de la conscience par rapport à la réalité.

 Marx dit quelque part que tous les grands événements historiques se répètent pour ainsi dire deux fois, la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce.
Les « gauchistes » de 68 étaient des révolutionnaires de comédie. Ils l'ont largement prouvé par la suite, lors du retournement des années 80. Là, presque tous ont capitulés. Leur bagage intellectuel fut épousseté comme une vile poussière sur des livres qu'on a jamais ouverts. Les Maos muèrent en néo cons et les détritus trotskards furent ramassé par la benne à ordure mitterrandienne et jeté dans la fosse puante de SOS racisme. Leur masque révolutionnaire tomba et leur vrai visage bouffi, effondré parut. A l'image du Gros Lard effiloché qui a fait du lard dans la sociale-démocratie, dont Rosa Luxembourg disait déjà en 1920 qu'elle n'était "qu'un cadavre puant".

 Auparavant, ce caractère parodique éclata lors de la révolution rose, classée orange, car elle avait ses époques, du MLF.  Les M.L [marxiste-léninistes] mâles se précipitèrent pour porter leur pancarte réclamant le Droit à l'Orgasme, afin qu'elles aient les 2 mains libres pour imiter un méat vaginal. Elles couinaient à fendre l'âme pour réclamer ce que l'état leur offrait bien volontiers pourtant : la Pilule, inventée dès le début des années 1950, commercialisée à partir de 1960, et autorisée en France à partir de 1967 (loi Neuwirth)...

 Pour ma modeste part, à l'époque, concaincu de la nécessité d’une révolution prolétarienne, ce thermidor féministe m'a poussé « à déserter » le combat que je croyais politiquement essentiel, à « trahir » le camp de la révolution, parce que décidément je ne pouvais pas, je ne voulais pas être avec « ça », participer un tant soi peu à ça, à cette chose que je voyais poindre, qu’il me faudra bien des années pour savoir nommer, et qui n’est ni la « féminisation », ni l’émancipation des femmes, ni le pouvoir grandissant des femmes... mais ce que je pressentais sans savoir le nommer, la subversion de la raison, une lutte non plus contre le Capital mais contre la Réalité.
J’avais horreur de ce que je voyais. Je croyais que la révolution sociale était nécessaire, mais qu’elle devenait impossible, anthropologiquement impossible, à cause de cette race abjecte, le connard barbu et chevelu, qui n’était là que par les phéromones, pour être au cul des gonzesses.
 Je haïssais tout en bloc ; la Gauche prise comme un bloc, dans lequel je nous voyais nous fondre.
J’avais vingt ans. Et je ne laisserai personne dire que le gauchisme des années soixante dix était le plus bel âge de ma vie. [note]

 Sur la misère intellectuelle gauchiste tout a été dit. Je ne vais pas perdre mon temps avec l’autopsie d'un cadavre. Mais au moins son apparition coïncidait avec une nouveauté. L'inédit d'une époque ne doit pas être confondu avec son image spectaculaire. Ceux qui aujourd'hui font du gauchisme un pschitt à l'agent orange, fomenté et fermentée par l'oligarchie, feront demain de bons policiers. (C’est d’ailleurs leur vocation et leur phantasme)

Les « évenements » de Mai 68 devraient plutôt être nommé un avènement.  L'année 68 et suivantes inaugurent le plus grand renversement de paradigme du monde moderne. L’avènement du monde post moderne.
 Fondamentalement Mai 68 fut un mouvement mondial, total, idéaliste et utopique.  Dans son essence il est hippie, donc chrétien, goy.  Changer la vie. Ici et maintenant.  Un mouvement utopique contient l'utopie sexuelle, le désir Liberation sexuelle.
La substance même de notre être générique c'est l'Eros. Le premier des rapports de production c'est la reproduction de la vie, le rapport de reproduction, le rapport entre les sexes. Le cœur, le centre, l'essence, de cette révolution utopiste, est là, et nulle part ailleurs. Il est à Woodstock.
Le fondement de mai 68 n'est pas l'économie politique mais l'économie libidinale.

Le désir de révolution sexuelle implique le désir d'émancipation de la femme de son hypergamie. Là gît le fondement, la cause finale de son retournement, de son échec obligatoire. Le féminisme étant la haine anti sexuelle, l'"antisexisme", étymologiquement. L'envie du pénal et de répression sexuelle  à l'image du mental des gougnottes levantines névrosées qui l'ont fondé.

Si Mai 68 est le moment de la crise, de la fièvre, on ne peut pas en faire le père du post moderne. Certes il l'est dans un sens chronologique, mais César est aussi le père de Brutus. C'est sur son cadavre, sur le cadavre des illusions de Mai que va s'édifier le nouvel ordre impérialiste.
Mais 68 fut si mondial, si nouveau, si total qu'il portait en lui même sa propre négation.
Ce n'est pas le vieux monde qui triompha des utopistes, c'est l'utopie qui changea de signe, de sens.
L'enjeu était ou bien enterrer le capitalisme putréfié ou bien la putréfaction du monde. Ou bien changer le sens et le but bourgeois de la vie, ou bien changer la vie et le look des bourgeois.

 Il est erroné de faire d'un mouvement aussi mondial, aussi imprévisible, une révolution orange. C'est une projection du crétinisme contemporain qui fait suite à une longue période de déconnaisance.
— « Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel, Horatio, — qu'il n'en est rêvé dans  toute ta philosophie » 
La réalité sera toujours plus dense, plus dansante, plus foisonnante, plus étonnante, que toutes les constructions des petits ego. Que tous les systèmes issus du mental. Hormis le situationnisme, aucun ne fut à la hauteur de ce qui naissait.
Aucun aujourd'hui n'en rend compte.

 Dupés par les bacchanales électrifiées du techno fascisme LGBT certains nommèrent libéral libertaire ce monde post moderne répressif, castrateur, policier, ou Tout, ou à peu près, est interdit.
Les dandinements convulsifs synchronisés, les Tam Tam africains, les féministes hystériques, la communauté des Lumières Reine de la fête, tout paraît le contraire du fascisme. Ce n'est qu'un fascisme contraire.  Un fascisme femelle, juif, homosexuel paraît une ineptie. Pourtant il correspond aux nouveaux impératifs catégoriques de l'Impérialisme décomposé. Il pousse le marché jusque dans le ventre des femmes.

 Le féminisme, intégral irrationalisme, qui postule que la réalité n'existe pas, mais seulement des représentations qui sont autant de "stéréotypes" forgés par le Patriracat, convient très bien comme philosophie fondamentale de ce néofascisme de la pourriture.
Ce qui n’est pas rationnel, n’est pas réel. La réalité n’est pas forcément l’attribut d’un état de chose existant
 Arthur Rimbaud : « La vraie vie est absente. »  
Gottfried Benn ( poète expressionniste allemand, national-socialite) en 1929 : « Il n’y avait plus de réalité, tout juste sa caricature. » 

Jésus a comparé le monde et sa pseudo réalité à un « cadavre ».
Il nommait « le Père » le Vivant.
 Le monde post moderne est post mortem, comme le disait Bernanos son agitation n'est que l'agitation des vers du cadavre.


[note] Pour paraphraser Paul Nizan dans Aden Arabie.



mercredi 2 mai 2018

Scolies pour un cinquantenaire. Mai 68 la gâteuse.



§. Le Mai 68 français fut un événement à bien des égards singulier. Des petit-bourgeois jouaient à la révolution russe comme ceux d'aujourd'hui jouent à mai 68.   1968 est aussi près de 1917, que nous de Mai 68 . Un demi -siècle. La conscience des hommes traîne lamentablement derrière la réalité.
  Cette apparition spectaculaire du jeune-con inaugurait l'installation d'un capitalisme sénile, dont la parole est devenue celle du vieux-gâteux qui fait sous lui des lois liberticides.

§. Mai 68 : Il est interdit d'interdire !  Mai 2018 : Tout est interdit !

§. André Malraux, en 1969 après la manifestation gaulliste :
« On n'a pas plus prédit neuf millions de grévistes qu'on n'avait en 1940 prédit deux millions de prisonniers. Il s'agit là d'événements qui n'appartiennent pas à la politique mais à l'histoire. Et puis il y ceux de la Sorbonne, sur lesquels on épilogue en vain. Les revendications les plus légitimes des étudiants ne nous masquent pas que leur problème est international. Il appartient, lui, à l'histoire. Les facultés sont fermées en Chine ; les étudiants se battent au Japon, se révoltent en Allemagne, en Italie, en Hollande et même de l'autre côté du rideau de fer. Ils se sont révoltés dans les facultés des États-Unis, qui ne sont pas d'antiques « Sorbonne » ; ils se sont révoltés à l'Université de Mexico, où ils possèdent leur propre police, et où la police fédérale n'a jamais pénétré. Les étudiants ont toujours été chahuteurs, mais il serait absurde de croire que leur chahut ressemble à celui du Moyen Âge, quand il ressemble à celui de la Californie. »
§. Ce mouvement de la jeunesse étudiante du monde s'inscrit dans une vague mondiale, trop immense pour être ramenée à une révolution orange. Ceux dont la cervelle est trop étroite pour contenir une pensée océanique, ne voient que l'écume. De cette bave journaleuse ils vont extraire quelques noms, échantillons mondains d'une génération qui a commencé en foutant la rue Gay-Lussac à sac, puis a fini par exiger des gays dans les ministères !

§. Il n'est pas possible de faire d'une vague mondiale un printemps arabe. C'est un anachronisme ! Et une erreur de mode de production.
Les deux tendances jumelles de notre époque imbécile communient dans cette version achevée du crétinisme.
  Homo festivus, qui n’en veut garder qu'un souvenir festif sans l’encombrante grève ouvrière, y voit le Kilomètre zéro de sa route en patins à roulette auprès de sa connasse féministe qui prône la révolte contre une oppression imaginaire, celle de F par H, sans la dure réalité quantifiable de l’exploitation de H par H.
 En face leurs alter ego dissidents rejettent pareillement le prolétariat pour n' y voir que le début de tous les dérèglements sociaux et moraux, de  l'hédonisme, du débraillé moral, de l’effacement des valeurs, par la faute de Glucksmann, Cohn Bendit, Olivier Rolin, Serge July, Roland Castro, Benny Lévy,  Miller etc...
 C'est faire porter la responsabilité de la décomposition sociale sur des comparses, des seconds couteaux, des figurants ! Sur une poignée d'excités pro-chinois, ayant fait leur alya, racaille 100 % ex-stalinienne, au demeurant. Les ex mao staliniens sont passés au néo-conservatisme sioniste et les ex-trotskards dans l'aile gauche de la social-démocratie.

§. Quoi ? Vous voyez une filiation matrilinéaire entre ces résidus de fausse couche maoïstes et trotskistes et la contre révolution capitaliste ?
N'est il pas plus crédible, plus solide, plus sérieux, plus conséquent, d'accuser l'Etat, son personnel politique, les institutions,le grand capital, et le PCF ? Cf Le rôle du PC complice du tournant SOS racisme.
 En Mai 68 on disait « Veuillez laisser le Parti communiste aussi propre en en sortant, que vous croyiez le trouver en y entrant. »

 §. Certes, de Gaulle si on le compare à Tcharkodzy ou à Hollande pour ne rien dire du Micron, paraît un Titan politique, un parangon d'honnêteté et un vrai nationaliste qui défend le pré carré de l'impérialisme français, plus exactement du groupe Bloch- Dassaut.
 Mais il fût aussi le représentant de la bourgeoisie capitaliste la plus immonde, je veux dire la française.
Il suffit de jeter un œil derrière sa haute stature, et tous les politicards, les Pompidou, les Giscard,  les Couve de Murville, les Meismer, les Chirac etc, toute la pègre '"gaulliste", est déjà là, présente,  rassemblée en un conseil d'administration de notre décrépitude !
La pilule, l'avortement, le regroupement familial c'est qui ?
Les trublions de la rue Gay Lussac ?
Allons droitards, laissez moi rire !

§. Des pignoufs pro chinois, des petites sarteuses bien léchées par la Simone, seraient les responsables de l'installation de ce monde ci ?
Le tournant radical, l'apparition du monde post moderne, si bien nommé car il n'a rien de moderne, vient du retournement, on dit aussi la récupération, vient du thermidor du gauchisme, et de l'écrasement politique des milieux ouvriers radicaux.

§. Mai 68 portait en lui même sa propre négation. Ce fut d'abord une révolte de la jeunesse. Il n'y a guère qu'en France et en Allemagne, de façon moindre, "rampante" en Italie que le prolétariat a tenté d'y jouer sa propre carte.
 Mais son essence ne fut pas prolétarienne. La preoccupation centrale était petite-bourgeoise : la vie quotidienne. "Changer la vie"!
Il y eût une récupération, puis une dénaturation de l'esprit de 68, qui n'a pas changé le but et le sens bourgeois de la vie, mais qui a changé la vie et le look des bourgeois.
Qui prépara la contre révolution des années 80.


§. On a dit que les leaders étudiant étaient passés du col mao au Rotary,  (en oubliant Marcel Joihandeau qui criait par sa fenêtre  « Bande de petits cons vous serez tous notaires ! »)
Mais en faire les maîtres d'oeuvre de l'époque présente est faire de l'histoire réelle une succes story.
 Le monde vire au cauchemar
C'est la faute à Geismar
L'Etat aux mains des bandits
La faute à Cohn Bendit
 L'immigration maghrébine
C'est la faute à Krivine 

§. Partout dans le monde les étudiants étaient à l'avant garde,  mais les étudiants de Mexico, de Berkeley ou de Tokyo ne sont pas les étudiants d'aujourd'hui. Malraux a parfaitement raison de voir qu'ils sont plus Californiens que du Moyen âge, mais cette race estudiantine était encore plus près de la Sorbonne de François Villon que des actuelles fabriques à crétins.
L'essence de notre temps c'est la décomposition. Le stade putréfié du capitalisme.

§. Nulle envie de commémorer, ni d'expliquer : les critères sont perdus.
 Le mode de pensée magique sémitique l'emporte sur l'idée grecque de l'autonomie du monde.
Le retour en force des croyanceries monothéiques a étouffé notre conscience politique sous sa masse grise.  Le crétinisme l'a emporté, preuve la farce électorale horizon indépassable de la dissidence.
Aussi je parle ici comme un soixantuitard moyen, pour donner à entendre.


§. Je ne veux pas parler politique dans le vide ou plutôt dans le trop plein de crétins sentencieux.
 — Vox clamentis in deserto 

§. Depuis le tournant contre révolutionnaire des années 80 j'ai toujours été habité par un sentiment de perte irrémédiable de conscience.
Pour cela, dans mes écrits j'ai préféré m'en tenir à l'esthétique, pour rendre sensible l'intelligible, qui est hors de portée.
Dans CCCP j'ai développé la thèse du Thermidor du gauchisme.
La contre-révolution impérialiste, le fascisme juif, la gestapo féministe, ont noyé la conscience sous un déluge irrationaliste, un appauvrissement de la pensée, nous arrivons au bout d'un processus de déconnaissance !

§.  Déconnaissance !
La conscience politique du Mai français s'est perdu. A jamais.
Me reviennent en mémoire les paroles de Galadriel au début du Seigneur de l'anneau, ( aujourd'hui c'est le Saigneur de l'Anus jusqu'aux sommet de l'Etat)

 Le monde a changé
Je le bois dans l'eau croupie
Je le ressens sur la terre aux pesticides
Je le vois dans les cons rasé des femmes et l'air con des hommes
 Beaucoup de ce qui a existé jadis est perdu
Car aucun de ceux qui vivent aujourd'hui ne s'en souvient.
 Sauf moi.

 §. Pensées elfiques . Le cœur des Hommes est aisément corruptible, et l'idéologie du pouvoir inspire les egos.
 Et certaines choses qui n'auraient pas dues être oubliées furent perdues.
L'histoire de Mai devint une légende
 La légende devint un mythe
Le mythe un antimite à l'agent orange

§. Mais dans toute cette vase et cette vaseline actuelle il reste qu'on peut trouver un anneau avec des inscriptions flamboyantes.

§. De quelques graffitis de Mai

Election piège à cons. Épigraphe qui paraît aujourd'hui con et périmé, mais c'est l'aujourd'hui qui est devenu con et périmé.
C'est la conscience qui s'est perdue.
Le suffrage universel c'est l'arnaque suprême, la participation des esclaves à leur servitude, l'horizon borné par les zurnes, la clé de voûte du crétinisme parlementaire, la conscience politique ramenée à l'Isoloir, la politicaille puante comme des pissotières, avec sa meute de "chiens de politiciens" lécheurs, cette vermine, 100% parasite.
Si l'on suit cette logique électoraliste cela revient à croire que le système risque sa peau tous les 5 ans : qu'il se remet en jeu, comme ça, par Fair Play ?

Vivre sans temps mort et jouir sans entraves
Aujourd'hui on meurt sans entraves au Bataclan pour la jouissance urgente de l'Etat .

 Mai 68 : A bas l'Etat policier ! 
 Mai 2018, face aux antifas on a le culte de l'Etat, et l'amour des policiers ! (Pourtant le black bloc est rempli de policiers. Antifas et Flics marchent ensemble. Ces jeunes hommes souples et bien entraînés, qui saccagent tout sur leur passage, méthodiquement, pour discréditer la manif des prolos, au service de l'Emmanuel, vous ne croyez pas tout de même que se sont les nanars punk à chiens ? Si ? )
 À Hidalgo city il y a un flic par habitant. Et bientôt, comme en Suède jusque dans ton lit, avec le crime de sexe par surprise.)

 Mai 68 Vive la libération sexuelle.
Mai 2018 , vous abordez une donzelle qui se promène quasi nue , six mois ferme !
 En 68 et suivantes, les filles étaient plutôt gentilles et pas farouches. On rêvait au retour d'aphrodite, mais ce fut Mégère qui est arrivé. Elle a remplacé la lutte des classe par une constante scène de ménage. Des chiennes de garde toujours prêtes à mordre. Elles portent en public, des tenues jadis privées, réservées à la chambre à coucher. Ce n'est pas pour appeler à l'amour libre, mais pour le marché libre et non faussé du sexe .


Sous les transparents voilages 
 La marchandise à l'étalage !
La libertine du Libre-échange
Avec son cœur d'agent de change
Sa libido de Star du Hard
Et son credo de chienne de garde.


Mai 68  « Dans le décor spectaculaire, le regard ne rencontre que le prix des choses »
Mai 2018  Elle exposent leurs attributs non comme valeur d'usage mais comme valeur d'échange.

 Mai 68 « L’émancipation de l’homme sera totale ou ne sera pas. »
 Mai 2018.  L’émancipation totalitaire de la femme abolit celle de l'homme ordinaire.
Et toi sale macho t'as plus que le droit de te branler en regardant d'autres que toi posséder le cheptel qui baise. Si tu veux imiter les Bang Gang que tu reluques sur internet, et qu' avec des potes tu vas à l'hôtel avec une petite salope consentante :  10 ans ferme !

 Mai 68, les situationnistes écrivait sur les affiches des Pin Up de la pub « Je suis une putain vendue au capital »
 Mai 2018 La chiourme féministe écrit : je suis victime du patriarcat blanc hétéronormé !

Mai 68 : CRS SS !
Mai 2018 Les CRS traquent le SS jusque dans les chiottes.

 Mai 68 « A bas la sélection »
 Mai 2018, ça sélectionne même la couleur de peau aux entrées des réunions de la nouvelle extrême gauche, en séance de "non-mixité racisé.e.s."

§. En 68 et suivantes, les mâles étaient filiformes, cheveux longs, idées courtes, pesaient au maximum 54 kg. C'était mal vu de peser plus, ça faisait beauf.  Cf les films des années 70.
 Mai 2018:  il n'y a plus que des armoires à glace. Sans doute cette néo musculature acquise par l'artifice traduit elle la carapace caractérielle nécessaire pour supporter cette merveilleuse sollicitation femelle constante.


§. Autre graffiti « Il est douloureux de subir les chefs, mais il est bête de les choisir. »
 Aujourd'hui le cirque électoral est l'unique horizon. Chaque période électorale devient un moment supérieur de crétinisme, un spectacle de pur abrutissement pendant lequel on constate une extinction généralisée de la conscience politique.
Même les meilleurs n'en sont pas exempté.
 Parce que choisir parmi les représentants de l’oligarchie lequel conviendra le mieux pour continuer la politique d'asservissement, signe la participation des esclaves à leur servitude.

§. La farce électorale encore.  Il y a même une descente dans le crétinisme
 Non seulement on est électoraliste, mais en plus on ne sait pas LIRE un résultat comme il se doit.
Avec 18% des inscrits au premier tour et 43,6 % au second, Emmanuel Macron aurait donc « été élu par les français ». Tous le martèlent, y compris l'Humoriste en paix, Thierry Meyssan, la reédaction E&R..
 C'est faire porter le poids sur le peuple. C'est protéger le gouvernement. On se dit « populiste » mais on enfonce le peuple.


§. Puisque vous révérez tellement De Gaulle, lors des  résultats du référendum de 1962 : le OUI l’avait emporté mais avec seulement 47% des inscrits.  Grosse abstention comme pour Macron.
 Hé bien,  Alain Peyrefitte  a rapporté dans ses mémoires que De Gaulle voulait partir, car disait il "au-dessous de 50% des inscrits le OUI n’est pas légitime". Se sont ses conseillers politicards qui l'ont convaincu de se maintenir pour des considérations d'ordre supérieur c'est à dire des intérêts de domination de classe.
Mais le maurrassien de Gaulle reconnaissait le poids politique de l'abstentionniste, lui !

 §.  Ceux qui disent les français sont des cons, sont les vrais cons. Ils pensent comme des Microns,  quoi qu'ils en aient . Une élection n'est qu' une opération de management « participatif ». Ce qui compte c'est de participer !
Cette opinion de boutiquier revient à affirmer que les peuples auraient les dirigeants qu’ils méritent.  Cela revient au fond à protéger le pouvoir, à dédouaner la pourriture politicienne de ses crimes, comme au Bataclan, et faire porter au pauvre peuple le poids de son malheur.
C’est l’opinion classique des demi-habiles, qui méprisent les simples mais ignorent qu’ils sont eux-même méprisés par les spirituels.


§.  Interrogation écrite ! Mes enfants prenez votre cahier d'Instruction civique. Recopiez ce beau texte prononcé en 2008 pour fêter les 90 ans de Mai 68.
Qui en est l'auteur ?
« Mai 68 nous avait imposé un relativisme intellectuel et moral… Le culte de l’argent roi et du profit à court terme a été porté par les valeurs de Mai 68… Je propose aux Français de rompre réellement avec l’esprit, avec les comportements, avec les idées de Mai 68. Je propose aux Français de rompre réellement avec le cynisme de Mai 68. Je propose aux Français de renouer en politique avec la morale, avec l’autorité, avec le travail, avec la nation. »

§. Nous l'avons dit, Mai 68 fut aussi en France, en Allemagne et en Italie, un réveil politique du prolétariat, qui a montré son autonomie par rapport aux institutions. Après les accords de Grenelle, toute une frange d'ouvriers radicaux ne voulaient pas se contenter des miettes des réformes, mais voulaient la révolution.
 Des organisations révolutionnaires, sous l'appellation brevetée PC de « gauchisme » tentèrent de rallumer l'élan ouvrier de la grève générale, brisé par le PCF, et de s'agréger ces ouvriers radicaux.
Tentative politique qui fera rapidement long feu.

 §. La thèse politique que je l'ai exposée dans CCCP, est celle d'un Thermidor du gauchisme.
Thermidor c'est la contre révolution issue de la révolution, la révolution qui se retourne contre elle même, et au premier chef contre son avant garde, pour laisser la place aux satisfaits, ceux qui se contentent de peu, de l'avoir, et non de l'être.  Cette contre-révolution se fit sous le masque rose du féminisme.

§.  Une révolution étant une ébullition, donc en quelque sorte une agitation moléculaire, elle obéit à la seconde loi de la thermodynamique, l'entropie. Elle produit du désordre mais aussi une uniformité croissante.
 Thermidor n'est pas une victoire de l'ordre ancien, mais le triomphe de la médiocrité dans la nouveauté.  Ce n'est pas le contraire de la révolution, mais une révolution en sens contraire, comme l'avait bien vu Joseph de Maistre. Ce fut une mise à jour du capitalisme, une "modernisation" d'un système qui plongeait son assise dans la dépravation et la pourriture.
 Cette contre révolution bourgeoise, kleptocratique, gynécocratique, judaïque va paraître au grand jour au début des années 80.

§. La définition actuelle de la société comme libéral-libertaire n'est pas seulement insuffisante, elle est fausse radicalement quand elle ouvre sur une description du monde comme permissif et individualiste. Rien n'est plus contraire à la réalité.
Elle pave la voie de toute la Tartufferie croyancieuse qu'elle soit coranique ou judéo-chrétienne.

§. Toute cette bigoterie identifie l'étiquette à la marchandise frelatée. Ils décrivent notre époque comme  hédoniste ! On a vu ce qu'il en était.  Par là ils révèlent la limite de leur critique et sous des apparences de négation absolu ils font leur offre de service au Capital.
" Allons du courage" lui disent-ils, "devenez franchement réactionnaire !" Anti communistes de toujours nous avons fait nos preuves par le passé !
Mais ils n'ont aucune chance de servir.  Le capitalisme putréfié ne veut en aucune manière l’instauration d'un ordre, fut il ancien, fut il vénérable, car il a absolument besoin de la décomposition, de faire entrer le Marché, le profit dans la pourriture.

§. La "modernité" était déjà la rançon matérielle payée contre la dépossession de l'être.
Par exemple les 30 glorieuses sont l'échange du maintien de la société capitaliste contre la sécu, la fonction publique, etc..
 Le capitalisme décomposé n'a ni les moyens ni le goût pour ces transactions : c'est la réaction sur toute la ligne.  Sociale, économique, esthétique, culturelle, morale.
Ce n'est plus le taux de révolution qu'il faut baisser comme en 68 avec l'appui du PCF, mais le coût du travail, passer de la plus value de type 1 à la plus value de type 2, qui rogne non seulement sur le coût de la vie, mais sur la valeur de la vie même du travailleur.
 Ainsi la philosophie générale, l'idéologie post-moderne qui va entériner ce recul historique tout en l'affublant d'un masque de progressisme sera le féminisme, scolastique irrationaliste, négation absolue de la réalité.

§.  Dans la généalogie culturelle du thermidor gauchiste il y eût un livre inaugural  Le Nouveau Désordre amoureux, écrit par les deux tristes sires Finkelcraut et Bruckner en 1977.
Ils s'en prirent avec véhémence à Guy Debord et aux situationnistes, parce qu’ils niaient « l'amour »,  l'amour sentimental, qui serait une chose inviolable et sacrée. « L'amour ne se prête pas à la révolution ». Ils firent des femmes les victimes du situationnisme et de la révolution sexuelle.
Ils ont compris, eux, l'essence antisexuelle du féminisme !
Qui ne voit que par là ils se rallièrent tout le public femelle, réhabilitant le nian-nian, et annonçant ce produit achevé de la réification, la Jeune-Fille, l'être du féminisme réalisé, pour une totale déréalisation du monde.

§. Les "nouveaux" "philosophes" n'avaient plus qu'à paraître.
Ils parurent, et soudain tout devint irrémédiablement plat, bidimensionnel, talmudique et réactionnaire.
(Totalitarisme vs démocratie, camp de bien vs le Mal. Etc;)
Débarrassée de sa complication dialectique cette sous pensée fut aussitôt comprise de nos propres réac goyims. Ils en furent soulevés à la fois d'admiration et d'indigne à Sion, et reprirent du poil de la bête immonde !
"Et nous" dirent ils ! On dit ça depuis toujours !
D'où l'actualité de la contestation.


§. Réponse à l'interrogation écrite d'Instruction civique.
Personne n'a trouvé.
C'était Nicolas Sarkozy à Bercy.
Voyez vous.