dimanche 30 avril 2017

Quand les icônes déconnent

Un peuple de merde 


  « N’avons nous pas les dirigeants que nous méritons, peuple de France ?  Un peuple de merde sera dirigé par des merdeux. Ce qui est tout à fait normal. »

Admirables paroles, empreinte de paix et d'Ûmour, de l'Humoriste en paix, que les commentateurs admiratifs se sont empressés de traduire avec une intelligente simplicité par : les Français sont des cons.
 « Le tout est de voir les choses en face, ne pas se mentir » 
ajoute M'Bala M'Bala.

Hé bien d'accord, voyons-les un peu ces choses, précisément, et bien en face.

 Lors de la dernière élection, 47 millions 582 183 français  en âge et en droit d’urner debout dans les isoloirs, étaient inscrits sur les listes. 8 millions 656 346  d’entre eux ont voté Macron.
Soit 18,19 %.

 Pour réaliser ce que ça représente, prenez un groupe de cent, de cent membres d’un peuple de merde : seulement dix huit d'entre eux ont voté Macron. 18 sur 100 ! font un assez beau tas de merde.

Pour bien saisir, ce que ça représente, rapprochant la focale du Macronoscope. Simplifions la fraction : 18/100 = 1/5,5. (1/5,555555555555555555555555555555555555555555 plus exactement mais il faut savoir en finir avec l'infinité.)

  On ne change pas la valeur d'une fraction en multipliant ou en divisant le numérateur et le dénominateur par un même nombre non nul. Même au Cameroun on connaît les fractions, et les fractions de fractions et leur simplification.

 Or donc, dans un groupe de cinq et demi, disons cinq hommes et un nain, ou si on a l’esprit porté aux spéculations mystiques, 5 vivants et un fantôme, ou 5 femmes et un homme, si l’on tient à rester féministe, sur cinq français un seul a voté con, un seul a voté Macron.
Un seul doigt y entre, l’index du proctologue ou le majeur de l'amoureux, et toute la main pue !
C'est un peu vrai, comme il est vrai que les électeurs de Macron vont faire puer toute la France.

La connerie est donc contagieuse, il suffît d’une infime minorité de cons pour contaminer tous les autres. Ce doit être encore une spécificité merdique française.
Dont acte.

Contrairement à ce que ces propos acerbes et croates pourraient laisser croire, je n'ai rien de particulier contre monsieur Dieudonné. Dans cette morne plaine pleine de conformités basses, on ne peux pas ne pas apprécier un vrai Caractère. Il a fait monter, il a mis en pleine lumière le Professeur ! Il s'est moqué du Cahal !
Mais, l'on ne vit pas que d'humour et d'eau claire, la politique tique et parfois l'on ne rit. 
Souvent j'ai ressenti un vague malaise par l'expression de ce que j’appellerais le « dieudonnisme », qui ne résume pas la personne de Dieudonné, mais qui est ce parti pris politiquement ambiguë, ce parti pris double, qui me semble une remontée d’égout SOS Racisme, ou une resucée du vieux tiers-mondisme, traite négrière et salauds de blancs.


 La connerie en question 


    La question de la connerie, c'est la compréhension de la farce électorale dans toute son effectivité.
Election piège à cons, ça paraît aujourd'hui con et périmé, mais c'est l'aujourd'hui qui est devenu con et périmé. C'est la conscience qui s'est perdue.
Le suffrage universel c'est l'arnaque suprême, la participation des esclaves à leur servitude, l'horizon borné par les zurnes, la clé de voûte du crétinisme parlementaire, la conscience politique ramenée à l'Isoloir, à la politicaille puante comme des pissotières, avec sa meute des "chiens de politiciens" professionnels, cette vermine.

 Mais en dehors de cette conscience perdue, à l’intérieur même du crétinisme électoraliste, peut on penser qu' existe un vote spécifiquement con ?
Bien que la connerie ne se mesure pas, qu’il n'y ait pas un mètre-étalon de la connerie déposé à Sèvres comme disait Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe, on pourra tout de même tomber d’accord sur ceci, qu’après 5 ans de Hollandisme révolutionnaire, voter Hamon ou Macron, c'est-à-dire Hollande bis, c'est considérablement con. C'est prodigieusement con, d'une connerie gargantuesque !
Sur 100 français, il y en a eu pourtant 24 pour en redemander, pour vouloir un rab de Bataclan et de terrasses, d'État policier, de 49.3, de licenciements, de privatisations, de liquidation de l'Hôpital, de transgénisme, de communautarisme dégénéré, de guerres au moyen-orient, de servitude hébraïque, Qatarie, Saoud.

 24 sur 100. Disons 25 pour arrondir, comme dans la Gironde. 25 sur 100 fâmezéhomes comme disent les cons, c'est à dire un sur quatre électrices, mâle ou femelle est une connasse.

Est-ce que la détermination d'une partie est aussi la détermination du tout ? That is the question.

 Dans mon système, qui est un anti-système, qui est un système contre, un système Anarchiste, seuls le vote Marine et l’Abstention sont non-cons. Dans ce système j'ai le droit de dire qu'une majorité de 61 sur 100 est une majorité d'imbéciles.

 Mais dans le système humoriste qui est un système de foule, un système camerounais, un système de traites, un système de repentance, un système de comptabilité, on n’a pas le droit de ranger les électeurs mélenchons dans le peuple de merde ! On n'a pas le droit de dire que le veaute macron par contiguïté, par concomitance a corrompu tous les autres veaux.
 Dans le système camerounais, qui est un système comptable, qui est un ordre de repentance comptabilisé, qui un ordre de grandeur numérique, un système africain où les centaines de millions de noirs de la Traite battent les six millions de juifs de la Shoah, un système à CRAN plutôt qu'à CRIJ, dans ce système les votes Artaud, Toutou et Hamon, mais surtout le vote Mélenchon qui arrive largement en tête dans toutes les banlieues, sont des votes honorables, antiracistes, THEO-cratiques! 

Dans mon système qui est un système de Royauté, le suffrage universel est une faute contre l’esprit. Il est le principe de pesanteur, le poids de la masse sur l'Individu libre. L’écrasement de la pensée. La féminisation de l'État. Dans mon système on associe le Nombre, le Pullulement, à l'Arriération. _ « La grande mosquée de Paris et sa fédération nationale appellent les musulmans de France à voter massivement pour le candidat Emmanuel Macron ».
Dans mon système on a le droit de dire que la dictature de la quantité c'est aussi le règne d'El Connerie.

 Mais dans le système camerounais qui est un système mélenchonien, un système duplice, un système double, un système à deux publics, on a pas le droit d'enduire les masses noires ou marrons de merde !
 Dans mon système, qui est un système du sarcasme, un système de Monument aux morts, un système de Souchiens poignardés par des Chances, l'explosion du vote mélenchon dans les banlieues immigrées, en lesquelles parfois le Hamon bat la Marine, pourrait être qualifié de vote fécal, excrémentiel.

 Dans un système mélenchonien, on n'a ni la force, ni la simplicité, ni le courage de prendre la moitié de son Public à rebrousse-poil, et d'appeler à voter clairement Marine, seule façon pourtant de battre vraiment le Macron.

En n'appelant pas à voter Marine on participe, même indirectement, même courbement, même à reculons, à la victoire de l'Employé de Rothschild, à la défaite de la France. Ipso facto on se trouve contraint, dialectiquement, de faire peser la responsabilité de cette défaite sur le pauvre peuple, et on dira que c'est un peuple de merde.

 Sur ce point la politique de Humoriste en paix s'oppose diamétralement à celle de Soral, qui démonte l'imposture Mélenchon, et appelle ardemment au vote Marine.
On a pu dire, avec juste raison, que PS et LR avaient volé en éclat lors de cette dernière farce électorale. C'était un bénéfice secondaire.
Dira-t-on bientôt qu'il y en eût un autre ? Que le Janus-brifon Réconciliation Nationale s'est cassé en deux parts irréconciliables : l'aile gauche du Front national et l'annexe du souk des Indigênants de la république ?


Les Français se sabordent 

 Thierry Meyssan, en des termes moins humoristiques mais plus sérieux écrit : "Les Français se sabordent, les Français ont sélectionné Emmanuel Macron (soutenu par les centre-villes) et Marine Le Pen (soutenue par les banlieues et les campagnes) pour le second tour de l’élection présidentielle."

Une phrase, deux contre-vérités absolues !
 Les Français ont sélectionné ! Cette bassesse ou cette stupidité vient d’être traitée, nous lui avons réglé son compte, nous n’y reviendrons pas. Si ce n’est que cette faute est plus grave dans la bouche d’un intellectuel que d’un artiste.  C’est plus grave pour un analyste politique et même métapolitique, géopolitique, cosmopolitique ! de ne pas savoir, ni voir, que le suffrage universel revient souvent à ce qu’une minorité arriérée, moutonnière impose son choix à la majorité !
 C’est exactement ce qui s’est produit avec le vote Macron ! Le choix d’une minorité de minables nous est imposé ! Dire alors « les Français ont sélectionné » c’est absolument dégueulasse. Ou stupide. Ou les deux. C’est impardonnable.

 Et ces banlieues qui auraient soutenu Marine ! Où sont-elles, sur Mars ?
 Rien n’est plus exactement faux, si l’on peut associer cet adverbe avec cet adjectif. C’est prendre son désir pour la réalité. Comment expliquer qu’un ex-membre des services secrets français n’ait pas pris la peine d’aller examiner les résultats réels ? Les banlieues, toutes les villes de France qui comptent le plus d’immigrés ont voté dans cet ordre : Mélenchon, Macron, Fillon ou Hamon, puis Marine, avec une noire monotonie. C’est aussi dans ces quartiers que le Hamon fait ses meilleurs scores et passe parfois devant la Marine antivoile.

Tels sont les résultats que l’on retrouve partout en Seine-Saint-Denis, dans les quartiers algériens de Marseille, etc.
Telles sont les données réelles !  Au rebours, c’est dans le Nord, la Somme, la Meuse, les vieux pays miniers sinistrés, prolétariens que Marine arrive en tête.
 Le vote FN est un vote identitaire et prolétaire. Pourquoi travestir ? Pourquoi répandre cette frauduleuse idéologie ? Pourquoi imposer une version officielle contre les faits ? Quand on s’appelle Thierry Meyssan !

 Même son de cloche fêlée, par un journaliste de la revue Éléments qui demande à Alain de Benoist : 

Les résultats semblent également confirmer la fracture entre les métropoles et la « France périphérique », mais aussi entre la France qui compte le moins d’immigrés, qui vote Macron, et celle qui en compte le plus, qui vote Le Pen. Qu’en pensez-vous ? 

 On se pince ! Comment répondre, comment disserter, sur une base totalement fausse ? C’est pourtant ce que fera le Philosophe à la retraite, sans sourciller.

 Thierry Meyssan encore :
 « Il n’y a pas de doute que, dans les prochaines années, Mélenchon se battra aux côtés de Le Pen. » 
Comme Dieudonné il sème des illusions sur nature politique du Sénateur, sa fondamentale duplicité.

Thierry Meyssan n’avait pas non plus de doute qu’Israël allait voler au secours de Kadhafi en 2011 ! Pas de doute qu’Israël allait faire la guerre aux USA en Libye. Lorsque j’avais lu ça à l’époque sur Reseau Voltaire [1] j’étais tombé à la renverse !

 L'honneur de Thierry Meyssan. Son honneur est d’avoir écrit son livre sur le 11 Septembre, et cet honneur est grand. Mais force est de constater qu’il ne se tient pas toujours à la hauteur où il s’était hissé.
 Il semble être dans le bon camp. (Sait-on jamais avec ces gens qui ont été élevés dans les services secrets [2]). La plupart du temps ses analyses étayées sont très éclairantes. Mais quand il se trompe, il ne fait pas les choses à moitié, et sa responsabilité, de par son prestige, est très grande.
 Par exemple avec son char sur Netanyahou qui allait voler au secours du colonel Kadhafi, il a cassé le soutien des antisionistes français, et facilité le boulot du NPA, qui soutenait l’intervention impérialiste contre le méchant Dictateur, qui en plus était soutenu par les sionistes !

 Les boutiquiers de la dissidence

 Les propos des boutiquiers de la dissidence reviennent souvent à expliquer que les peuples auraient les dirigeants qu’ils méritent.
 Nous l’avons dit : c’’est l’expression de leur superstition du suffrage universel, de l’étroitesse de leur vue, leur horizon borné par la prochaine échéance électorale, le nec plus ultra de leur médiocre conscience réformiste.

 Cela revient au fond à protéger le pouvoir, à dédouaner la pourriture politicienne de ses crimes, et faire porter au pauvre peuple le poids de son malheur.
 C’est l’opinion classique des demi-habiles, qui méprisent les simples qui les admirent, mais ignorent qu’ils sont eux-même méprisés par les spirituels.
Lire Pascal. Et Orwell.

 Systématiquement, après une énième farce électorale, les zintellectuels se trahissent par cet esprit de demi-habile. En ce moment par cette surestimation du rôle du Sénateur.
 Ces penseurs poussifs ne sont pas assez radicaux, pour comprendre la vraie fonction du suffrage universel et savoir LIRE un résultat électoral.

 La résistible élection du Golem de la finance va ouvrir sur une période politique inédite, beaucoup plus dure et difficile, mais moins travestie. Si la « dissidence » veut être à la hauteur de la situation, il importe qu’elle devienne plus radicale.
Être plus radical ça ne veut pas dire se radicaliser dans le sens où l’entendent les flics du pouvoir.
C’est-à-dire plus abruti de narcotique religieux, plus haschischéen-assassin manipulable par les services secrets.
 Fiché S = Bon pour les services.

 Au contraire, être radical c’est aller à la racine des choses.
 « La théorie est capable de saisir les masses, dès qu’elle argumente ad hominem, et elle argumente ad hominem dès qu’elle devient radicale. Être radical, c’est saisir les choses à la racine, mais la racine, pour l’homme, c’est l’homme lui-même [3]. » 

Argumenter ad hominem.
 C’est ce que je viens de faire.

 Vox clamantis in deserto , le 29 avril de l’an de disgrâce 2017


Notes
[1] http://www.voltairenet.org/article168711.html
[2] Thierry Meyssan : On se méprend à propos de mes contacts dans les milieux du renseignement. Il se trouve que j’ai été élevé, adolescent, dans ce milieu. J’ai toujours connu des espions et je me suis toujours senti à l’aise parmi eux. Je connais leurs codes et leur dureté. reopen911.info
 [3] Karl Marx.


jeudi 27 avril 2017

Le rôle du Sénateur

Même parmi nous, — minou? Quel chat ? Celui de Schrödinger ? À la fois mort et vif, réel et virtuel comme le Sénateur Hollogrammique ?
 Disons : dans nos rangs, — quels rangs ? Les épiciers éparpillés qui ne visent qu’à faire miroiter devant nos yeux éblouis toutes les facettes de leurs esprits éminents non seulement ne marchent pas ensemble, comme dans un vrai poujadisme populiste à béret, mais mendient à droite et à gauche des accords consensuels avec les Grossistes autorisés, genre Onfay.
On naît dissident, on ne le devient pas.
 Bon. Même dans la Boutique bio dissidente, on s’est extasié de la campagne du Sénateur Mélenchon et de son Hologramme, comme le coup d’un maître sachant manier les outils de la modernité, qui sont pourtant l’effectivité de la déréalisation, l’évidence « technologique » de la néantisation. Ce n’est pas la « prouesse technique » qui est critiquable, mais la soumission de la critique à la technologie.

À ce jeu de dupe post-moderne il est normal qu’à la fin triomphât l’Hologramme, qui multiplie dans l’espace électromagnétique les clones du leader maximo dont l’ubiquité résolument factice résonne à l’unisson de la facticité absolu de son programme a minima.

 Que peut-on rêver de plus définitivement creux que de cette gauche prétendument insoumise, qui, à la fin, produira le comble de la soumission passive en appelant à urner comme des veaux en batterie pour le représentant le plus extrême du capital financier ?
 Et quand elle arrive au pouvoir, par accident, elle révèle aussitôt une soumission active, comme Syriza en Grèce, ou Colau en Espagne, l’ont suffisamment démontré.
Cette gauche qui n’est radicale que dans l’Impuissance, impuissance à pouvoir mais aussi à vouloir. La radicalité vide des mélenchoniens vise à remplir l’absence de volonté.
Un vide pour remplir une absence, n’est ce pas précisément le vide politque qui naît de l’absence de révolution ?
 Ce n’est même plus le désir flamboyant d’Utopie, mais l’utopie d’échapper à au réel, par la magie des incantations qui bercent jusqu’à obtenir cette nuit politique à dormir debout.
Ce n'est pas la contestation du Simulacre mais le simulacre de la contestation.

 Il reste que le Sénateur radical-socialiste a réussi à capter le désir de revanche sociale des ouvriers doublement humiliés d’avoir été vaincus par un gouvernement faible, et par la pusillanimité de ses dirigeants syndicaux. Mais cette captation était captieuse, élu, le Sénateur n’aurait jamais rétabli le Code du Travail, mais renégocié la Loi Komhri.

 Être plus radical ça ne veut pas dire se radicaliser dans le sens où l’entendent les flics du pouvoir.
C’est à dire plus abruti de narcotique religieux, plus haschischéen, assassin manipulable par les services secrets.
Fiché S = Bon pour les services.
 Au contraire, être radical c’est aller à la racine des choses.


« La théorie est capable de saisir les masses, dès qu’elle argumente ad hominem, et elle argumente ad hominem dès qu’elle devient radicale. Être radical, c’est saisir les choses à la racine, mais la racine, pour l’homme, c’est l’homme lui-même. » dit Marx. 

Ad hominem : Pourquoi étais tu Sénateur ?

 Le Sénateur Mélenchon qui a été trotskiste, savait le mot de Trotsky, que la conscience clopine lamentablement derrière la réalité, aussi a-t-il décidé de la recouvrir pudiquement avec le linceul virtuel pour assombrir le peu de clarté, même diffractée, qui filtrait dans notre conscience, comme les chemtrails obscurcissant le ciel font de notre vie un égout puant où la vie triomphante est celle du Rat.  Où la valeur suprême est le grouillement pour les rats d’en bas, pendant que les rats dominants nous défèquent dessus au travers les écrans.

Marine et Mélenchon ont pu rétablir l’illusion que la farce électorale portait un peu réalité mais cette ultime illusion a été écarté comme le voile de la Maya par le Macron qui est la quintessence de la facticité,


« Faire de la politique autrement », autrement qu’avec la raison et pas même avec le cœur.


L’Hologramme sénatorial annonçait la venue du Fantoche achevé Macron qui désincarne un peu plus la substance politique, dont on a dit qu’elle était usée, jusqu’à la trame,
La victoire de Macron dévoile une misologie si fondamentale qu’elle rend réel et rationnel le soupçon de contrefaçon du monde, qui a toujours été la marque des gnostiques,
Ce n’est pas le règne de l’avoir à la place de l’être, c’est qu’il n’y a plus assez d’être: 

La vraie vie est absente

samedi 22 avril 2017

Vote sous haute sécurité



Suite à "l'attentat" sur les Champs, demain 70.000 soldats et policiers seront massés autour des bureaux de vote. Nous urnerons donc sous la menace des armes.
Gageons que cette présence de l’Etat d'urgence va inciter les plus indécis à se réfugier frileusement dans le giron de l’Etat tel qu'il est.

Mon pronostic du tiercé gagnant dans l'ordre :
1ère, la jument  Marine, casaque brune, montée par Monsieur Louis
2ème, le hongre Macron, casaque or, monté par Monsieur le Baron de Rothschild
3ème, l'étalon  Mélenchon, casaque rouge, monté par Miss Chikirou.

Talonné, en 4ème position, par l'outsider Fillon, casaque bleue pétrole à 13000 euros, monté par Miss Pénélope.

lundi 17 avril 2017

Le Chemin des Dames




Sinistre plaisanterie de monsieur Hollande, hier, dimanche de Pâques, atrocement méprisante pour les Soldats morts, lors de la commémoration de la tragédie du Chemin des Dames du 16 avril 1917. 
Celui qui préside encore à nos destinées post-mortem a dit : « Les Dames n’avaient pas accouché d’une victoire » !

 Cette blague vulgaire fut bien assortie à la teneur de son propos, une propagande anti « nationaliste », car bien sûr c’est le méchant nationalisme cause de la boucherie de la Grande Guerre, c’est bien connu.

 « Nationalisme qui resurgit avec d’autres traits, mais avec la même haine ! » ajoute-t- il pour enfoncer les clous du cercueil hexagonal.
 C’est donc le nationalisme, ergo "La HAINE" ! la cause de tous nos maux.
 Non pas l’impérialisme, non pas les intérêts sordides des maîtres de la finance, dont Hollande est la femme de ménage !
Pas le Capital qui déguisait ses appétits de rapines sous le noble masque du nationalisme, mais le masque lui même !
 Comme aujourd’hui l’impérialisme sioniste déguise ses interventions sous le masque sirupeux de l’humanitaire !

 Nationalisme et patriotisme furent dévoyés à des fins contraires à leurs idéaux, pour le fer, l’acier, les coffres forts et les hauts fourneaux !

 Voici le texte célèbre d’Anatole France :

 Ceux qui moururent dans cette guerre ne surent pas pourquoi ils mourraient. Il en est de même dans toutes les guerres. Mais non pas au même degré. Ceux qui tombèrent à Jemmapes ne se trompaient pas à ce point sur la cause à laquelle ils se dévouaient. _ Cette fois, l’ignorance des victimes est tragique. On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. Ces maîtres de l’heure possédaient les trois choses nécessaires aux grandes entreprises modernes : des usines, des banques, des journaux. 

On croyait mourir pour la France ou l’Allemagne, on mourait pour les chiffres d’affaire !
 De nos jours, c’est encore un chemin des dames : on croit tuer pour le Droit des Femmes, afghanes ou d’ailleurs, à se dévoiler, mais on tue pour la Jérusalem terrestre.

 Mémoire pour mémoire, humour noir contre humour gras, voici de nouveau offert à votre délectation morose un extrait du Chemin des Dames, publié dans Fragrans Feminae. 

 Clio est une ironiste. Qui dit toujours la vérité.
Plus exactement, elle trahit souvent le mensonge légal en désignant les évènements par un nom qui révèle le contenu caché des choses.
 Que cette hécatombe inaugurale de jeunes hommes, français et allemands, dans son plus célèbre théâtre des opérations, se perpétua au lieu dit Le Chemin des Dames, pourrait paraître simplement une poétique contingence du destin.
 Ce serait un peu court, mesdames !
 Il fallait bien que jeunesse mâle trépassât, puisque mourir fut ce chemin, hérissé de barbelés et de baïonnettes, qui menait à la riante clairière de votre « émancipation. »

 Or donc, notre vieux pays fut mis à feu et à sang, la fine fleur de sa jeunesse mâle hachée comme chair à canon.
 Les maitres d’oeuvre de ces carnages furent les galonnards aussi vaniteux qu’incapables, eux-mêmes domestiques à gages des « usiniers », des maîtres de forges, des combinards, des profiteurs de guerre, des embusqués de l’arrière.
 Au Chemin des Dames, l’offensive du boucher Nivelle fit 281 000 morts en seulement quarante jours. Soit 90% de perte !
 Au total, pour le Vieux Continent, quand les massacres cesseront, on dénombrera plus de DIX MILLIONS de morts et VINGT MILLIONS de mutilés.
Dont un million quatre cent milles français.
 Chaque jour que Dieu faisait plus de 1.000 jeunes français tombaient, et cela pendant quatre ans. Le plus petit village, avec son clocher, possède son monument aux morts au fronton duquel se déclinent les noms de nos aïeuls, nos propres noms.

 La bourgeoisie capitaliste a réglé son vieux compte historique avec les ouvriers, les artisans et les paysans, le vieux peuple révolutionnaire qui en 1793, 1848, 1871, a tenté de lui ravir son pouvoir.
 Par la même occasion, elle en finit avec les rejetons des vieilles familles catholiques de la ci-devant noblesse.
 Le peuple véritable connut une telle saignée qu’il ne s’en relèvera jamais.
 Cette boucherie, dont aucun mot si fort soit-il ne rendra compte de la catastrophique signification, historique et métaphysique, ouvrit sur une époque inédite et une humanité nouvelle.
 Le centre de gravité de l’Histoire se déplaça irrémédiablement.
Le capitalisme qui, par les profits de guerre planta ses fondations dans les charniers, fondera définitivement son assise dans la pourriture même.
 Triomphe de la Finance et du Maître de la Finance.
 Le vingtième siècle pouvait commencer.


dimanche 16 avril 2017

Candida electoralis

Certaines pratiques érotiques de groupe, exposent au risque du Candida electoralis. 
On verra ici les germes les plus virulents. Vous pouvez les y retrouver tous ! enfouis dans les circonlocutions.

 Quand Dupont, teignant l'Urne de tricolore, demanda à Nathalie empourprée : "ne nous faisons pas de poutou mais léchons ton mac, rond comme une queue de truelle",  la salace linotte chemina de sa pine à l'odeur marine à mon fion bien examiné, avec un art tôt consommé.




vote des femmes et des étrangers

Lors du renouvellement du personnel, sous forme du plébiscite talmudique hollandais, beaucoup s'étaient indignés du « droit de vote des étrangers ».
Personnellement cela m’est indifférent.
Depuis que les femmes urnent, je ne vois pas pourquoi n’importe qui ou quoi ne pourrait pas élire ici.

Prenez l'Irlande par exemple.
En 2001 et 2008, les irlandais avaient virilement rejeté les traités de Nice puis de Lisbonne : NO !
Et à chaque fois, inlassablement, on les faisait reveauter jusqu’à ce qu’à la fin ils disent : Yes !.
Et à la longue ça marchait.
Pourquoi ? 
Parce que de guerre lasse, les types allaient au pub. Seules les gonzesses, où affiliées, allaient encore au scrutin, en la verte Erin.
Et l’on sait la capacité d’une cervelle féminine de résister à l’idéologie dominante.

 Du coup pour le Traité de Stabilité, de Coopération et de Gouvernance (TSCG), dit super-Maastricht, qui grave dans le marbre l’austérité sans fin, inutile cette fois de les faire reveauter : il a recueilli 60,3 % des suffrages du premier coup ! La moitié mâle de la population, échaudée, n'étant pas allé urner.
Seule sa Moitié s’est rendue en l’Isoloir.

En Ex-France nos bas-bleus n'ont pas eu besoin d'aller mettre leurs petits blanc-seing en l’urne.
Ce soin fut laissé à la tourbe parlementaire. Tourbe élue ici encore par 50% de la cargaison votante, c’est-à-dire le String et le Babouinat.

 

vendredi 14 avril 2017

Notre avant guerre ?

Résumons les événements récents.
1. Les Casques blancs ont produits des vidéos d'enfants empoisonnés par les Escadrons de la Mort d’Erdogan et leur potes les égorgeurs modérés de Hollande et Merkel.

2. Pour ne pas être en reste le Casque jaune de la maison blanche fait abattre cinq autres beaux enfants à coup de Tomahawk !

Cette hystérie, qui dénote d’un manque patent de virilité réjouit les Pussy-hat , au plus haut point. De joie elles jetèrent leur hat roses par dessus les moulins pour rafraîchir enfin leur pussy en chaleur ! Vive Hillary Trump ! criaient-elles à New York dans la 47° rue.
Autre bénéfice secondaire, localement, les électeurs français auront eu un aperçu sur le degré de servilité des candidats en lice. Sans surprise les pires va-t-en guerre se recrutent à gauche : le trio Macron-Hamon-Poutou !
Et oui, Poutou le rrrrrrévolutionnaire, le « Crasseux, mal rasé, mal élevé » comme dit l'excellente Maréchal, s'est révélé comme un des plus serviles laquais de l'impérialisme américain !

Tout de suite la question se pose : La rébellion de Trump contre le fameux "Etat profond hamériquain" était elle factice ou simplement étudiée ? Artificielle ou artificieuse ? Etait-ce la ruse du renard ou les rodomontades d'un roquet ?
Les boutiquiers de la dissidonce, les bavards infatués qui ne comprennent rien à rien, les tenants de l'ère inflationnaire du vide vont y aller de leurs dissertations !
Y’ a de la conférence dans l’air les gars !

"Ces événements, dans leur simplicité fondamentale, nous dépassent,  nous allons donc longuement les expliquer aux autres, pour ajouter notre confusion au chaos."

Pauvres tristes cons à la triste figure, engoncés dans leurs vieilleries idéologiques, qui sont le poids des choses mortes sur les cerveaux des vivants.
Le mort saisit le vif.

 "Laissons les morts enterrer les morts" dit Jésus Christ!

 La simplicité, la voici. Pour flinguer Assad, c'est à dire continuer le plan Yinon, il  faudrait à Trump la complicité de Poutine.
Les services télépathiques de l'Abbé ont pu saisir une bribe de conversation téléphonique secrète entre le beau papa de Kushner et Vladimir :

– «  Ecoute mon Poupou tu es un milliardaire ne l’oublie jamais ! Et moi je suis le milliardaire de tous les milliardaires, celui qui défend la multinationale des milliardaires du monde !
– Je suis aussi le chef d'Etat de la Russie !
– Tu es milliardaire d’abord !
– Je ne veux pas, je ne peux pas, consentir à devenir un valet comme Hollande !
– Personne te demande de descendre aussi bas. Reste ce que tu es et nous ferons un partenariat.
Tu ne veux pas la guerre nucléaire tout de même ?
bzzgrrdzzzgkw...

A partir de là on m’a brouillé l’écoute et je n’ai pas ouï.

A propos de guerre nucléaire,  Steven Starr, un scientifique renommé de l'institution  Physicians for Social Responsibility et de la Nuclear Age Peace Foundation, s'est penché sur  les conséquences d' un échange de bons et loyaux services nucléaires entre Washington et Moscou.
Voici ce qu'il dit :

"Le nombre de morts sera dans les dizaines de millions dans la première heure," écrit il,  "et ce ne sera que l’horrible début."
" Les deux pays ont entre eux 3500 armes nucléaires stratégiques déployées et opérationnelles qu’ils peuvent détoner en une heure. Ils disposent de 4600 armes nucléaires en réserve et qui sont prêtes à être utilisées. Compte tenu de ce grand nombre de méga-armes, il est fort possible que la plupart des grandes villes des deux pays soient touchées." 

" 30 % des populations américaine et russe seront tuées dans la première heure. Quelques semaines plus tard, les retombées radioactives en tueront encore 50 % ou plus. L’hiver nucléaire, une période glacière causée par l’impact environnemental de la guerre nucléaire qui  provoquera probablement la mort de faim de la plupart des êtres humains de la planète dans deux ans."

Voilà qui est fort prometteur.


Jésus porte sa croix






dimanche 9 avril 2017

Ivanka


Pour comprendre le revirement de Trump 

Qui peut se résumer par le changement gravitationnel radical qui s'est produit dans la sphère d'influence du président. L’éviction de Steve Bannon, nationaliste américain, « l’Amérique d’abord », remplacé par son gendre Jared Kushner, Juif orthodoxe, « l’Israël avant tout ».
 Ah, Ivanka !
Ayez des filles !



vendredi 7 avril 2017

Le retour du concret

Trump passait son temps à dire qu'il ne voulait plus que "l'Amérique soit le gendarme du monde", c'est à dire le sicaire sioniste mondial, or ce jour il se comporte comme le pire reître qui soit, qui n'a pas attendu longtemps avant d’appuyer sur la gâchette contre....l'Ennemi N°1 de l'Israël.
A son tour il devient le polichinelle des forces impérialistes réelles, qui n'ont pas été renversées par son élection. Le mal est trop profond, cette gangrène économique, sociale, morale qui descend jusqu'au cœur. Il faudrait l'extirper, récurer jusqu'à l'os toute cette pourriture qui ronge tout le corps social, jusqu'à amputer ses membres les plus corrompus. C'est la révolution.
 Une élection n'est qu'un remède de bonne-femme.
Le malade se berce d'illusion, jusqu'à la prochaine crise, qui lui révèle que son État s'est aggravé.


samedi 1 avril 2017

Dernières nouvelles colo-électorales

Le ralliement du Bas-Catalan fait frémir l’Employé de banque. Je n’ai jamais dit que la Guyane était une île, dit il, ni que Valls était utile. Il porte la poisse, c'est un vendredi 13 novembre permanent.

Alors le CRIF a ordonné à Valls de rallier Marine Le Pen pour la faire perdre. Aussitôt il a déclaré être prêt à redevenir Caudillo dans un gouvernement de centre-extrême droite, avec Aliot au Quai, Thooris à l’Intérieur, et Maître Collard à l'Injustice.