mercredi 30 avril 2014

Khépri



Je lis dans Plutarque l'explication qu'il donne de la vénération extasiée des Anciens Égyptiens pour le scarabée.  « Il n’y a point en effet de scarabées femelles; tous sont mâles. »
Cette méconnaissance d’entomologistes en herbe ( partagée ici par Plutarque) sur l’existence de scarabées femelles les faisait se méprendre et s’émerveiller de leur mode de procréation :
« Ils se perpétuent en déposant leur semence dans une sorte de matière qu’ils façonnent en boule, non point tant comme substance alimentaire que comme un lieu réservé à la génération. »
Et comme nos aimables coléoptères roulaient en la poussant avec leurs petites papattes de derrière cette boule qui pouvaient atteindre cent fois leur propre volume, les Anciens Egyptiens pensaient qu’ils « imitaient en cela le cours du soleil qui, en se portant d’occident en orient, semblant suivre une direction contraire à celle que suit le ciel ».
Ainsi ils le nommèrent Khépri =  « celui qui devient », symbole et incarnation terrestre du soleil qui roule dans le ciel.

De nos jours autrement détrompés, nos savants entomologistes admettent (à regret je pense) la fatalité, comme à peu-près chez tout ce qui vit et frémit, de l’existence insecte de la femelle infecte. Ces bestioles à pinces ont comme vous et moi à supporter ce fléau, dont l’omniprésence (et l’omnipotence!), semble une universelle malédiction.
Mais en nos temps gynécocrates, où des harpies gamahucheuses rêvent tout haut de l’éradication définitive de tous les mâles, concurrents actifs de la course à la langue pendante et fourest, « Osons le Clito! », il était bon d’aérer nos entendements lassés par le souvenir de cette Nescience pour laquelle l'inexistence de la femelle manifeste une éclatante supériorité.  
Nescience enchantée qui, à l’enseigne des mystères d’Eleusis, n’était au fond que la Mère d’un savoir ésotérique beaucoup plus élevé, révélateur de propositions plus véridiques sur un plan subtil, notre science naturelle demeurant étroitement garrotée dans sa camisole épistémologique.

Cette méconnaissance factuelle serait Erreur si l’histoire de l’humanité n’était rien d’autre que l’aventure prosaïque qu‘elle parait. Mais la philosophie, et la connaissance initiatique des néopythagoriciens dans la cité d’Alexandrie au premier siècle avant notre ère, nous a révélé, éblouis, que les mythes égyptiens, sous le voile d’Isis, cachaient de profondes vues métaphysiques.
N’étant ni savant ni même érudit, je dois dire que la comparaison de la grande métaphysique égyptienne, son extraordinaire densité, sa teneur élevée en mystères, avec la sécheresse et la trivialité des grossières superstitions dépourvues d’art, que l’on nomme « les religions du Livre », m’a toujours grandement offensé religieusement et esthétiquement, dès lors que l’on faisait du christianisme l’héritier de celles-ci plutôt que celle-là.

Comment ne pas songer ici à Simone Weil pour qui l’adoption frauduleuse du Vieux Testament fut la faute inexpiable de l’Eglise catholique, son « péché originel ». Ainsi elle rejoint Marcion, comme votre serviteur. Le Jésus qu’elle comprenait et aimait était davantage fils spirituel de Dionysos et d’Attis que d’on-ne-sait-quelle postérité de Sem, cependant que Marie fut de la lignée royale d’Isis.
Cela me paraît une immaculée conception de fond, primordiale et inaugurale, et libératrice, je l'avais déjà offerte mais je la redonne pour cette raison. Mieux vaut Plutarque que jamais.

félix lechat

dimanche 6 avril 2014

l'hidalgo première édile de France


Philistine : Alors maître Félix, quid de ce déménagement vers les lointains azurs ensoleillés ?

Félix : Quid ? Quid novi sub soli ? Le grand départ, hors de la Bolge, on y travaille, on y travaille très chère.
L'ennui c'est que si je sais ce que je veux quitter, je ne sais pas où aller, où finir « Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres »

Ph. : En fait, j'imagine que l'élection d'Annie Dalgo va précipiter le mouvement hi hi hi hi !

F : Détrompez vous femelle. De toute la vermine élue, et réélue, seule la Maman d'Elsa me semble absolument légitime et n'ai rien à redire sur cette élection qui est un plébiscite, une sorte de vote par acclamation ! Nulle n’incarne mieux les aspirations parisiennes !

Ph : En fait là, qui a peur de la grande méchante mairesse ? Le petit matou rentre ses griffes clairement !

F : Mais rien n'est plus adéquat que de l'Hidalgo édile en chef du Fief de France. Elle est l'émanation idoine du Parigo; son exhalaison.
La démocrassie c'est la loi du Nombre. Ici le Nombre est hideusement hidalgogue, la masse est himalayennement hidalguienne, le tas est Hildalguiste à mort, le grand ramas communie dans l'hidalguiguisme, le ben-hidalguiguisme est sa vérité, sa substance, sa quintessence !
À tel point que l'opposition a dû lui opposer une Cossue-hidalgo-de rechange, qui n'était qu'une variété Hidalguienne, un succédané, une redondance …
Son nom fait mentir Littré ! Elle le renverse, l'inverse, le dément :  Pour hidalgo Littré donne : « Titre des nobles espagnols qui se prétendent descendus d'ancienne race chrétienne, sans mélange de sang juif ou maure »
Elle incarne la Vérité contraire, loi de cette ville infâme de la femme et du babouin, où la plus petite noblesse d'esprit ou de cœur y est une insulte, où la plus infime gouttelette chrétienne vous met au ban, où tout ce qui est juif ou maure ou rasta y tient lieu de quartiers.

Ph : En fait, toujours dans l’exagération là !

F : Pourquoi cette évidence quantifiée, gravée dans le marbre grâce à sa simplicité arithmétique, est-elle tellement occultée ? Je m'extermine à la rabâcher : une fois, une seule, en 2005, on nous a proposé un referendum véritablement démocratique, constituant, et presque d'initiative populaire.
– Voulez vous Oui ou Non de cette Europe du Fric de l'immigration et et de la misère ?
La France entière fièrement dit NON à 55 % des voix.
Paris OUI à près de 80 % !
C'est un fait. Il dit tout. Dans ce grand corps blessé qu'est la vieille France, Paris tient une place capitale: elle est son centre cœliaque, son cloaque.
Paris pue de la fiâsse,
paris pue du fric
paris pue du flic
paris pue du barbu
paris pue du bronze
 Paris pue comme une vieille pute du sentier
 Paris pue du diesel et des pieds, paris pue du bran de cabot, paris pue d'incommensurable Médiocrité.
Félix Lechat

jeudi 3 avril 2014

l'Hidalgo premier ministre


Hollande a dit Je vous ai compris, vous voulez que ça change, alors je vais mettre sale flic sioniste à la tête du gouvernement pour vous apprendre à vivre. Je vous ai compris, vous ne votez plus pour moi, qu’est ce que vous voulez que ça me fasse ! Vous voudriez que ça change, mais moi j’ai pas le droit de changer, et c’est moi qui commande. Plus besoin du masque démago, vous aurez un gouvernement impopulaire mais assumé comme tel, un ’’gouvernement de combat’’ ça s’appelle, de combat contre son peuple.
 « Le gouvernement aura à mettre en œuvre le programme d’économies budgétaires que j’ai annoncé. » dit-il. Tout de suite 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales pour les capitalistes, 50 milliards de coupes dans les services publics et les prestations sociales ! L’asphyxie financière de la sécurité sociale : adieu médecine pour tous on vous laisse les désenvoûteurs et les génériques made in china.
 Tels sont les engagements stricts du Traité de Stabilité et de Gouvernance européen pour lequel j’ai été mandaté. J’ai des comptes à rendre moi ! À mes patrons de Bruxelles qui exigent de me voir tenir ma « feuille de route ». Et fissa ! Pas de délai ils ont dit.
 Voilà pour le versant économique.

 Quant au versant mystique, Valls garde l’inamovible Taubira des seaux d’immondices, c’est tout dire. C’est sa réponse aux millions et millions, qu’il avait déjà réduit par grattage à ne compter que pour des milliers.
 Le côté Taubira-Belkacem est intangible. Il ne faut pas le prendre pour l’accident. Il est la Substance. La substance gynécocrate. Là rien ne changera parce que rien ne doit changer.
Le premier Flic s’était fait la main sur les cathos, histoire de voir s’il tenait bien en main les principaux outils de répression. Flics gendarmes et juges. Impeccables ! Les cathos eux ont tendu l’autre joue, jeûné, et fait des prières. Ils ont cherché les causes de cette misère et découvert que le Gender c’était Robespierre et les Femen des sans-culottes. Franchement c’était prendre ses désirs pour la réalité. Parce que jusqu’à présent la seule chose qu’elles conservaient encore quand elles se foutaient quasiment à poil derrière les camions bleus des gendarmes, c’était précisément leurs culottes douteuses.
 Faut il être aveugle ou obsédé, pour voir des sans-culottes là où il n’y a que putains culottées du capital. La contestation contre l’Abomination est dans la main de la Réaction catholique. C’est tout à son honneur, elle a marqué un peu de dignité française dans cette vilenie. Mais, force est de constater qu’en contrepartie elle tente de passer en fraude sa propre marchandise.
Ils ont doté Gender-féminisme d’une généalogie tout a fait risible. Jacobinisme et révolution française. Valls Peillon Belkacem et les autres, éternellement liés au sionisme, à la royauté chérifienne et au Capital, et qui conchient le jacobinisme et la révolution tous les matins à heure fixe, les laissaient dire et rigolaient bien dans leurs cabinets.

 Du coup les prolos du pacte ont pensé que c’était une resucée de la guéguerre historique du vieux radicalisme centre-gauche contre la noire Réaction. Pour eux féminisme-gender c’est de l’enfumage. La substance c’est le Pacte.
 Si les cathos du mariage comprennent bien que Gender-féminisme c’est la Substance, et en cela ils ont raison, ils ne saisissent cette réalité qu’avec leurs idées préconçues.
 Les prolos du pacte et les cathos du mariage sont pas près de marcher ensemble.
 Pourtant les uns et les autres voudraient renverser ce gouvernement de l’infamie sociale et de la corruption spirituelle.
 Le Pacte et la Loi Taubira.
On vous a compris, vous voudriez que ça change, alors on ira « encore plus loin et plus vite » leur dit l’Hidalgo éternellement lié, à peine nommé Premier Ministre.
félix lechat

mercredi 2 avril 2014

Ayrault

Se susurre dans des milieux éclectiques que le fusible Ayrault sera probablement remplacé après ces élections électriques. Mais c'était prévisible et prévu. C'est pour ça qu'il était monté en dérivation, le  Ministre à Induction,  pour éviter le grand transformateur. Au moindre shunt on le virerait, ce qui limiterait l'intensité d'un possible courant populiste, lié au coefficient de résilience d'un peuple survolté, déterminé à s'éclairer aux lampes à incandescence....ou à la bougie du sapeur.
 Pas dégoulinant de cire Ayrault, mais pas non plus dégoulinant de sang, de sang de Tripolitaine ou de métropolitaine contaminée ; non plus que de ces sortes de liqueurs, qui s'échappent des fondements des messieurs mariés, mêlant leurs odeurs dysentériques aux vagues senteurs séminales....mais brisons là, je vous prie, la classique diarrhée de Sodome post-nuptiale faisant partie de ces choses nauséabondes et homophobes issues des heures sombres et bréneuses qu'il convient de taire face contre terre, motus et anus cousu.
Or donc, Mister Ayrault, héraut d'un gouvernement de serviettes hygiéniques et de hedge fonds de caleçons pourris, car je suis las tout à coup des euphémismes, risque de s'en aller. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous le regretterons.
Nous regretterons que tout le Reste reste.
Félix Lechat