samedi 15 septembre 2012

Du rififi chez les anti-Kadhafi



Les comparses des deux Monothéismes, celui du Marché, et sa halle très basse et sous-louée, et celui d’Allah des mosquées, Le Très Haut, loué soit-Il, ces frères ennemis, comme Abbel et Caïn (ci dessus), au fond ne peuvent pas s’encaisser.
Mais ces compères très puissants, qui vivent et règnent en inimitié depuis des lustres et des lustres, s’entendent sur la défense des tiroirs-caisse et des chiffres d’affaire.

Il y a, entre ces mangeurs de porc gorgés de vinasse, et ces Tartuffes en coufieh buveurs d’eau (dans leur scotch), et pourlécheurs de truies, en douce dans les cinq étoiles suisses, deux Weltanschauung qui ne s’accordent guère....c’est le moins que l’on puisse dire, et qui réapparaissent chaque fois après la guerre.
Cf. tous les Ben, tous les Laden, et tous les Souleymane, créatures CIA d’Afghanistan et d’Iraq, ou du Kossovo d’hier, qui ont fini par mordre la main qui les avait nourri;  ou encore cette confrérie des Frères américains d’Égypte, toujours « soucieux d’entretenir de bonnes relation avec le Etats Unis » comme l’écrit M.Saadeddine Ibrahim, professeur de socio à l’Université ricaine du Caire, Brothers pro-américains certes, mais qui haïssent au plus profond l’american way of life

L’entende est fondamentale entre la « Réaction sur toute la ligne » que représente la politique impérialiste, et la Contre-révolution absolue qu’est l’Islam.
Même en Iran, naguère, l’impérialisme s’était appuyé sur les mollahs, pour liquider les Moudjahidines du Peuple, révolutionnaires qui aspiraient à un socialisme réel, et qui furent pendus par milliers à des grues, grappes de vin nouveau qu’il est proscrit de boire. Interdit par les capitalistes qui possèdent tous les trésors de la terre, et leurs complices croyancieux qui renvoient la vraie vie dans d’hypothétiques cieux.
- Bien sur, là encore, la situation s’est retournée, ne me faite pas dire ce que je ne dis pas.

Comme l’écrit l’éditorialiste du quotidien égyptien Al-Chorouk : « il n’est pas étonnant de voir le gouvernement soutenu par la confrérie des Frères musulmans et son Parti adhérer aux politiques du FMI. […] La confrérie a affirmé clairement qu’elle n’avait aucune réserve concernant les politiques libérales suivies par le gouvernement Moubarak. Ainsi le recours au FMI est très logique et colle étroitement à la vision américaine, ce qui explique la bénédiction de l’administration… »
Et oui ! car l’administration américaine s’en tape des états d’âme immortelle et des superstitions des dévots Frérots, elles ne s’intéresse qu’à la défense de ses intérêts, expressément au maintien des privilèges politiques et économiques issus de Camp David. Car les Frères ont accepté la paix avec l’Israël temporel, quoi qu’ils pensent par ailleurs de l’Israël Éternel.
« C’est pour cela que la Confrérie ne pourra pas opérer de changement radicaux pour mettre fin à l’état d’allégeance économique et politique consacré par les accords de Camp David » non plus que mettre « sur pied une politique économique garantissant la souveraineté de l’Egypte », écrit encore l’éditorialiste d’Al-Chorouk.

Soumission quant au fond, quels que soient les beuglements et les embrasements, à propos d’un Film à la con, et qui ne ressortissent qu'à l’extraordinaire susceptibilité mauresque, dont nous avons ici en ex-France, quotidiennement, des illustrations réitérés d’impérissable impudence.
Nous sommes en présence d'une loi de compensation dialectique.  La gale religieuse s’exaspérant en proportion exacte avec la résignation temporelle. En Tunisie et Egypte les printemps arabes ont débouché sur la riante clairière d’Islam : le socialisme mystique de l’égalité devant Allah; c’est très beau abstraitement parlant, mais laisse les rapports de force intacts.
La foule croyancieuse n’a jamais su que pousser des cris et piller.  La véritable expansion populaire n'est réalisable qu'organisée, disciplinée, hiérarchisée.

Pour en revenir à la Libye, ou ce qu’il en reste, déjà de l’eau dans le gaz pschitte et fait shunter et déchanter les récents alliés, copains comme cochons pour débiter du Kadhafi sur l’étal halal, mais qui ne peuvent pas se blairer au fond.
Comme le nouveau commandant militaire de Tripoli, 46 ans, Abdelhakim Behlaj (bel âge pour être commandant), qui accuse Blair Tony et les services secrets de la Perfide Albion, d’avoir offert à la CIA des infos, permettant de l’arrêter puis de le livrer au Kadhafi, qui l‘aurait fait tenailler par ses sbires. Cela en 2004.
Car il n’y a pas si longtemps, la CIA aimait à livrer au défunt Raïs, ses ennemis préférés, après les avoir un peu torturé elle-même, pour les mettre en bouche.
C’est-ce qui ressort en tout cas des documents rapportés par Human Rights Watch, selon lesquels « l’étendue des abus commis par l’administration américaine semble bien plus vaste que jusqu’à présent reconnu ».
Voilà ce que l’on peut appeller un bel euphémisme
félix lechat

dimanche 9 septembre 2012

Vent Libyen


On reparle un peu de la Malheureuse Libye livrée toute vive au couteau des égorgeurs hallal.
Tout ça parce qu'un améssadeur ambaricain s'est fait flinguer.
Justice immanente ?
On parle "d'instabilité", et d'un petit peu de l'intolérance mahométane...

Certes, la Charia bien sur, mais qui dira la Terreur physique, les arrestations arbitraires, les tortures les plus bestiales, avec une prédilection pour les castrations et les découpages tout vifs, les énucléations aussi sont bien vues, et qui sait ce qui peut se passer d'autres dans ces bolges puantes du dernier cercle, où l’on ne peut que prier pour que la mort miséricordieuse vienne vite, tout en sachant que post-mortem sa dépouille sera profanée, livrée aux chiens ou jetée dans une fosse d’excréments.

Ce sort pire qu’atroce, est celui de millier et millier, suspects de sympathie avec le régime laïque de Kadhafi, ou pas assez croyancieux, ou trop, dans cette Libye livrée aux mains des chacals qatarii, des pires ordures que la terre ait charrié.
Et ce rebus fut déversé par les bétaillères de l’armée « française », afin de faire de la Syrie une chierie de charia, un bourrier d’arriére-à-Sion.
On comprend que le « gouvernement », « fançais », lors de la prochaine Loi de programmation militaire, songe à abaisser le budget de cette sous-traitante, puisque celui de la maison-mère adjuivante, la Seule Armée qui vaille, la Vraie, est en constante augmentation.

À propos de la présence bienfaisante des militaires français en ce qui reste de ruines après l'ouragan Libyen, ils sont présentement, comme on dit en Côte d’Ivoire, en train d’installer une bonne vieille Base ... dans la région où gisent les gisements, de mazout et autres combustibles.
Le but étant d’extirper du bourbier où pataugent les Libyens ordinaires, une Libye ultra-protégée, car le vert palmier craint l'autan libyen, * avec ravitaillement par air, la Libye dîneuse à heure fixe, dans les champs fleuris de barbelés, la Libye prospère des chants pétrolifères.
Un peu comme en Iraq, avec au nord Kirkouk, sa coco, ses coca-light, ses putes et ses sun-light, l'américain way of life,  et tout le reste du pays dans la merde.
Voyez-vous ?
félix lechat
* Totor


PS : Il y a sur le site d'E&R où j'ai posté ce petit artik, un commentaire édifiant dont je vous laisse juge :

 " L’ambassadeur américain a été sacrifié par son administration, et je dis cela pour 2 raisons :
1. Qui peut décemment croire qu’on puisse envoyer un ambassadeur dans une telle région du monde sans une garde militaire spéciale ? Vous imaginez Kissinger aller au même endroit avec la même protection dérisoire que Christopher Stevens ?
2. 2è raison et la plus importante, la consonnance du nom, et oui pour nous Français ça ne veut rien dire, ben sachez que pour les américains c’est un choque, un coup en plein coeur, car les protestants sont comme cela, eux ils étudient la bible et ils vont encore à l’Eglise, :
Christopher est un prénom typiquement chrétien qui signifie "porteur de la croix du Christ", quant à Stevens (altération de Stéphane) il a pour équivalent français Etienne dans la bible, Etienne fut le premier martyr lapidé par des Juifs, et sa célèbre phrase :"Pardonne-leur mon Dieu, ils ne savent pas ce qu’ils font".
De telles références sont lettres mortes pour des Français déchristianisé depuis belle lurette, je puis vous assurez que tout américain de base connait l’histoire du martyr d’Etienne c’est-à-dire Steven pour eux.
Vous comprenez bien qu’un nom avec une telle consonnance chrétienne c’était fait exprès, exprès aussi de ne pas lui donner une sécurité décente. Ca ne sonne pas pareil si c’est un Brzezinsky ou un Bernanke, ou un Agnew qui se fait descendre.
La on voulait sciemment faire comprendre que des "islamistes" ont massacré un CHRETIEN protestant afin que le bon peuple américain soit de nouveau révolté et valide une prochaine guerre ; et tout cela encore un 11 septembre : il faut vraiment être aveugle pour ne pas comprendre cela "
RKrishna.

mercredi 5 septembre 2012

Gestes et opinions du docteur Fabiustroll

Monsieur Laurent se fait du mauvais sang pour les syriens.
Et quand monsieur Laurent se fait du mauvais sang pour quelqu’un, on peut faire le diagnostic que ce dernier à du soucis à se faire pour son immunité.

Test de dépistage d’un discours aventureux.

Monsieur Laurent, comme avant lui monsieur Botul, s'essaye à tordre le cou d’un dictateur en tuyau de poêle, dans un pays qu'il voudrait voir contaminé par les valeurs occidentales, celles du Fric et du Cul, accommodées à la sauce Charia, c’est-à-dire l'Idéal bien compris des Porcs Saoud.
Rappelons pour Devoir de Mémoire, que le Botul, depuis sa Scierie de précieuse langue de bois, et qui semble n’avoir d’autre joie dans la vie que faire scier son monde, avait fait débiter du Kadhafi sur l’étal hallal, par sa meute de chiens courant à hallali, en ligne directe avec l’Autocrate des cieux : « Allo alla, t’es où, à k’bar, ou à Qatar ? »

(Débite à Sion qui provoquât incontinent, par réflexe clintoridien semble-t-il, une extraordinaire réaction d’Hylarité hystérique chez la Pussy-riot d' Aboma.
Vous savez, l'abominable roi des pythons, l'Aboma, qui "se dresse du haut de son orgueil princier comme une idole antique immobile en ses nœuds." Leconte de Lisle, Poèmes tragiques.)

Le scieur Botul possédait l’insigne privilège de pouvoir faire se mouvoir à sa guise les petits soldats de bois de l’armée ex-française, cette bûche, retaillée par ses soins saillants en une vieille branche de l'Arbre des Sephiroth.
Ce que j’ai fait là, je l’ai fait en tant que Juif dit ce Cavalier de Sion.
(Et toi là, tout galonné et roulant des mécaniques, pour qui te prends tu ? Tu n’es qu’un vulgaire pion de cette Reine de Saba décolletée.)
En ex-france, la clique dirigeante, le Patronat et l’État-major, ne jurent que par cette « incarnation de l’intelligentsia française telle que nous l’aimons ! » (nous, c’est-à-dire les bourgeoises et les adjuivantes.)

Monsieur Laurent, plus lymphatique, aura-t-il l’énergie de son illustre prédécesseur (non de titre mais de fait) pour faire de la Syrie une autre Chierie ?
En attendant, sa façon de se poigner le Girafon Bachar ressemble plus à du polissage de jonc qu’à une vigoureuse branlée.
Il lui dit, par bravade, qu‘il « ne mérite pas d’être sur la terre » !
Cette ubuesque Houtzpa, digne d'un docteur Fabiustroll qui serait circonspect, a contaminé l’atmosphère, déjà lourde pourtant de cumulo-nimbus d‘hémoglobine, mais il semble que monsieur Fabius n’aime rien tant que voir dégoutter le sang.
Aussitôt tous les Rodomont et Tranchemontagne ont daubé sur la dispare y Sion prochaine du méchant Dictateur avec son armée fasciste, martyrisant son peuple.
Libérons la Syrie, et la foulons aux pieds, avant que de mettre en Perse.
Telle semble être le raisin de la colère, ainsi que la feuille de vigne de tous ces vendangeurs caschers, qui s’abreuvent du sang des nations.

Néanmoins, aller clâmer que Bachar el-Assad « ne mérite pas d’être sur la terre », n’est-ce pas bien hasardeux ? N'est ce pas proférer une de ces paroles terribles, dont le sens anagogique n’est accessible qu’aux grands initiés ?
« La recherche philosophique se poursuit normalement par la rencontre fortuite mais anagogique du même être accompagné de sa réplique inessentielle et couturière, laquelle lui conseille nouménalement de transposer sur le plan de l'entendement le concept de bouton de pardessus situé sociologiquement trop bas », explique lumineusement Raymond Queneau en ses Exercices de style.

Et il a bien raison. Ainsi de savants et versés kabbalistes, abîmes de sciences occultes, et trous de consistoire criffus, ayant tenu conseil chez la Grande Catin, l’antique Madone qui porte en son cloaque lépreux le brasier cabalistique, et descend patrilinéairement d'un vieux Conn, ont cru discerner un niveau plus ésotérique à ce propos d’étable du Ministre des Affaires étrangères à la France.
Car pour la Torah, hormis la Promise, le reste de la Terre n’est que de l’auge à goyim, une Bolge du huitième cercle de l'enfer du Dante, le lieu par excellence de la confusion, du désespoir et de la terreur. Dès lors ne pas mériter d'y croupir, est un honneur insigne.

Reste à savoir si le degré d’initiation guématrique de monsieur Laurent, ainsi que sa connaissance des trente-deux règles de Rabbi Eliezer et de ben Rabbi Yossi, autorisent une interprétation aussi subtile que le fluide corporel du même nom.
Mais qui connaît la double nature, à la fois hémostatique et hémophilique, de ce Janus Sayan Bifrons, qui n’hésita pas, pour faire oublier sans doute, sa profanation du Sang du Pauvre, à se faire plus tard son Mithridate, son apôtre prophylactique, son héraut, en portant son NON !, au sein du plus grand parti des béni-oui-oui.
feliks lechat