mercredi 17 août 2011

Immigration : la Nakba -1-

Mode en parfum et catacombes. Dessin d’Ibara

Notre vigilante amie Mouslima nous écrit à propos de ces émeutes que j'ai qualifié de raciales : « Racailles d'en bas ou racailles d'en haut, c'est du pareil au même (celle d'en bas a été modelé, éduqué par celle d'en haut pour servir leurs intérêts, et même si elle n'existait pas ils les auraient inventé...tellement la racaille sert leurs desseins). »
Racaille ! La nouvelle catégorie sociale. Ceux qui la prononcent s’en croient quitte : voilà qui est pensé ! Or on a rien dit du tout. Et on a même pas commencé de penser.

Qu’est-ce que c’est que « la racaille » ?
Littré donne : « La partie la plus vile de la populace. » "Vile",  racaille est donc une caractérisation morale.
Vox populi vox dei, ainsi il en va de la populace comme de la divinité. Affirmer que Dieu existe, sans dire qui est Dieu et comment il est, équivaut pour moi à ne rien dire.
De quelle populace parle-t-on ? D’une populace en soi, intemporelle, immuable ?
De l’actuel prolétariat SDF des villes ? De la pègre des quartiers ? Des mendiants ?
Est-ce une couche sociale homogène ? Qu’est-ce qui la cimente ?

Jadis, on distinguait le peuple de la populace.
Ceux du premier groupe avaient un emploi, étaient fixés. Les autres étaient sans travail, sans feu ni lieu, aux portes de la délinquance.
Vos cailleras, Mouslima, sont ils sans familles, sans toits ? Et même dirai-je : sans foi ni loi ? Sans Dieu ni maître ?
-Ils n’ont pas faim, ils sont au contraire grassement nourris. Leurs familles les poches pleines d'allocations, sont des nichées nombreuses où règne l’esprit de corps.
Ils « croivent » en un Dieu totalitaire : le Cosmocrator.  Respectent les jeûnes rituels.

Leur Loi est celle du Capital. Ceux que vous appelez « la racaille d’en haut », sont leurs maîtres.
Ce sont eux qui les ont façonné, « modelé ». C'est tout à fait exact.
Comment ont ils éduqué cette immigration arabo-africaine ?
D’abord ils ont créée une « question immigrée », une question de racisme.
Puis ils ont éradiqué de fond en comble tout ce qui aurait pu chez des tard-venus s’apparenter à l’ombre d’un sentiment d’humilité.
Au contraire on a étouffé toute réserve et toute modestie, pour exciter une extraordinaire susceptibilité clanique, un effroyable manque de discrétion, une hystérie pathologique.
On a constamment soufflé à leurs oreilles avides qu’ils avaient saigné tant et plus, par le passé, pour sauver la France. Les indigènes de la République. Tu parles !

On s’est appuyé sur l’ignorance crasseuse et la féminisation des nôtres pour asséner des contre-vérités stupéfiantes sur la « colonisation » baptisée colonialisme. Réputée avoir enrichie le pays, alors que si elle fut une manne pour le capital financier, elle fut tenue à bout de bras par les travailleurs, plaçant la France au bord de la ruine.
Des contre-vérités odieusement racistes, sur « ces français qui veulent plus faire certains boulots ! » Salauds ! Fainéants ! Ainsi on a baptisé « chances pour la France», des branleurs, des trafiquants, des parasites.
Leurs pères auraient soi disant « reconstruit la France». De reconstruit à bâti il n’y a qu’un pas, qu’ils ont franchi allégrement : ne sont-ils pas ici chez eux, eux qui ont tout fait, à qui nous devons tout, le gîte, le couvert, les allocations, le respect ?
On nous invite à ne les considérer que comme de pauvres victimes, mais on les forme chaque jour un peu plus pour en faire des une race de saigneurs.  Chercher l'erreur.

Une propagande spécifique, aussi éhontée que débile en direction des Noirs en France, les invite fermement à s'identifier frauduleusement avec les Blacks des ghettos aux USA.
Mais aux Zétats Zunis, la question Noire est une revendication d'identité nationale, cependant qu'ici les "nôtres" participent de la démolition nationale, en posant à la nation un grave problème de destruction d'identité.  "Nous sommes quand même, et avant tout, un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne." aimait à répéter Charles de Gaulle.
La seule solution de la question raciale aux Zétats Zunis est la constitution de la Black Nation, car les Noirs américains ne sont nullement des immigrés. Ils sont parmi les plus vieux habitants de ce pays. Ils ont largement payé le tribu du sang lors de touts les guerres.
Ici la solution, ce serait plutôt out in Africa.

Le principal commissariat de la police supplétive, SOS-Racisme fut créée par l’Elysée pour affaiblir le peuple souchien, en exacerbant cette artificielle haine raciale contre lui, et organiser la répression à l’encontre de la minorité des réfractaires.
Pourtant ! Aucune discrimination réelle, à l'école, à l'embauche, dans les hôpitaux, le logement, les chambres de mise en accusation et...les chambres à coucher, ne put être imputée à crime contre mon vieux peuple. Jamais.
Nous dûmes cependant subir un opprobre permanent, c’est-à-dire une suspicion de "racisme intérieur" à l'égard de certains minables et abominables, dont le ressentiment et la pathologique succeptibilité, "la haine", fut constamment et artificiellement allumée par ceux là même qui font dans un autre État une apologie durcie du développement séparé au plomb.
Et, si ces derniers ont pris ici un pouvoir exorbitant et une importance démesurée, si ils ont tant grandi en force et influence depuis 1982, c’est parce qu’ils sont juchés sur les épaules de l’immigration.
Il y a, ne vous déplaise, en Europe, une question raciale, inédite. C’est un problème de cohésion sociale, d’existence nationale.  La guerre des classes s'est compliquée du chaos racial, ces deux questions sont désormais étroitement imbriquées et exacerbées par les officines policières antiracistes (= racistes anti-blanc).

Ces émeutes en G.B sont des émeutes raciales. Comme en France en 2005.
Les caractéristiques morales des émeutiers (racailles, voyous, sauvageons), sont les éléments contingents d'une détermination plus fondamentale. D'une apparition historique inédite : l’immigration afro-maghrébine en Europe fin du XX début du XXI siècle.
À suivre…
Félix Lechat

7 commentaires:

esprit-i-monde a dit…

parfait recueil d'évidences, si enfuies, que vos mots tel une pioche les déterrent, l'abbé...

Anonyme a dit…

Bonjour à vous,
détrompez vous l'Abbé, je partage beaucoup de choses avec vous. Vous avez votre expérience, j'ai la mienne. Certes, nous avons des visions différentes sur certains points mais nous nous rejoignons sur l'essentiel. En plus c'est un plaisir de vous lire et un honneur de voir figurer mes oeuvres sur votre blog,
bien à vous,
Ibara

Le Gall : Décrypter Le Système Pyramidall a dit…

Pourquoi Ibara ne serait-il pas d'accord ? La responsabilité essentielle de cet état de fait est Juive. Tiens, tiens, cher Abbé, pour une fois, vous avez laissé quelques fautes d'accord se glisser dans votre texte...

esprit-i-monde a dit…

"telle" désolé la sénilité me gagne chaque jour...
Entre nous, on voit ce que l'on veut dans le ciel, surtout nuageux...
Il suffit comme le fait un funambule de retrouver sa paix intérieur pour que le ciel s'arrête de vibrer sous nos pas. Il est écrit (je ne sais plus où, mais un "singe"): "ce n'est pas parce que vous serez sauvé, que vous sauverez ceux que vous aimé le plus".

Anonyme a dit…

Hervé Ryssen prépare parait-il un livre sur l'immigration. S'il est à la hauteur des précédents, ça promet et j'en jubile d'avance.
La Ferdine.

Anonyme a dit…

Immigration:la Nakba, ce titre est inapproprié, comparer la colonisation de la Palestine à "la votre",c'est comme si vous mettiez au même rang un cancer generalisé et une pneumonie.(on n'a pas tous les mêmes colons..)
je me permets de donner ma définition du mot "racaille" : jeune, désoeuvré,à qui leurs religions et leurs traditions font cruellement défaut.
Et si vous commenciez, l'Abbé à entrevoir l'immigration et ses descendants autrement que par ses délinquants.
Mouslima

Anonyme a dit…

Monsieur l'abbé,
Je vous découvre et j'exulte ! Vous lire est un plaisir sans nom.
Je me dis en vous lisant que vous êtes courageux. En même temps, vous n'apparaissez pas (pas de nom, d'email, etc.).
Je brûle moi aussi d'écrire.
Une question, donc : comment faites-vous pour protéger votre anonymat ? Tout(e) individu(e) malveillant(e) ne pourraît-il/elle pas simplement tracer votre adresse IP ?
J'ai fait il n'y a pas longtemps l'expérience douloureuse (et juridiquement dangereuse) d'attaques fomentées par de putrides individus (les pires étant des individuEs) de la gauche bobo férue de diversiti citoyenne durable écologique mondialiste humaniste tolérante yoh man, ziva !
J'aimerais écrire en étant à l'abri d'un procès.
Quelques conseils ?
Le mieux serait de supprimer mon email.
Et de me répondre sans publier la réponse. Si mon statut d'anonyme le permet.
A vous de voir.
Merci.

PS : vous faites œuvre de salubrité publique !
J'ai écrit "PS" mais n'y voyez pas ma lice...