dimanche 26 décembre 2010

Crèchi-crècha


Au mois d’avril dernier, à Merde-sur-Seine et dans toutes les grandes villes de France, les professionnels des crèches avaient manifesté par milliers contre des fermetures de crèches et la transformation de celles qui subsistent en vulgaires garderies.
En effet Nadine Médrano, le clown femelle d'Etat chargée de la destruction de la Famille, leur avait concocté un de ces projets dont le cirque du Fouquet's a le secret,  pour l‘« assouplissement des règles d'accueil » afin de gérer « le sureffectif de bébés dans les garderies » (sic).
Outre cela, réduire le nombre de personnels diplômés (auxiliaire de puériculture, éducateur etc.) au profit de personnels beaucoup, mais alors beaucoup moins qualifiés, permettrait une application plus heureuse de la discrimination positive à l'embauche, au profit de l’apport irremplaçable de l’adversité, la diversité.
Pour ce faire on a crée ex-nihilo un  « CAP Petite enfance ». Diplôme sur mesure pour jeunes filles chanceuses qui apprendront à gérer « le sureffectif de bébés » (comme on gère des objets trouvés dans les consignes des gares), avant qu’ils ne soient en âge d'aller se faire poignarder à l’école, par les frères des titulaires du dit diplôme. 

Les slogans scandés dans ce mouvement de protestation d'une ampleur inédite dans le secteur de la petite enfance, étaient, à cet égard, explicites :
« Les bébés ne sont pas des marchandises ! »
« De l'accueil, pas de la garderie ! »
« Pas de bébé à la consigne !  »
Bien sur Morano n’avait rien cédé, affirmant que son projet « optimisait les places disponibles » dans les crèches.
Des bébés empilés les uns sur les autres comme des sardines à l’huile des Rachida.
Telle est la situation dramatique des crèches en Hexagonie.

À un point tel, que dans le 11ème arrondissement de la Kapital on ne voit plus par les chemins pavés d'étrons de cabots, que des chérubins tristes en larmes, livrés au mauvais vouloir de leurs « nounous ».
Ces accortes personnes n’ont pas, mais alors pas l’air du tout, d’aimer leur travail, et encore moins ce qui grelotte et geint dans les mal nommées poussettes, car elles sont le plus souvent en stationnement au bord des trottoirs, près des feux rouges, ce qui permet aux chérubins sus nommés d’absorber goulûment tout le monoxyde de carbone qu’ils peuvent contenir.
Les carrefours avec feux rouges interminables étant, je l’ai remarqué, les lieux de prédilection des haltes-chattering des nounous-eth-nique-les-mères-qui-bossent.
Ce goût que les « Face-de-Craies » marquent pour les tableaux Noirs en général, et en particulier pour les tableautins crépus dans leurs langes, adonisés de toutes les grâces des anges, contrairement à ce qu’un vil peuple pense, ne rencontre pas une réciprocité incontestable.
Ce qui m’étonne le plus, c’est que le sort du petit Yannick de Lyon ou du bébé Victor du XXème arrondissement de Paris, décédés suite aux mauvais traitement de leurs gentilles nounous, ne soit pas davantage la norme.
La presse : 
Titre :  "Autopsie de Victor".
 « Les résultats sont sans appel.
Le bébé présente de multiples hémorragies internes : tous les symptômes du bébé secoué.
Les deux nourrices sont alors interrogés par les policiers de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne.
Une des deux nourrices craque. Elle avoue s’être emportée contre le bébé parce que "il pleurait trop fort." Elle a voulu le faire taire en le jetant sur un lit à plusieurs reprises. »  LePost : Mort suspecte d'un bébé.
Notons que les articles relatant cette infamie sont à la rubrique « fait divers ».
Inversons maintenant, par hypothèse, les teintes des protagonistes : la rubrique et le ton des articles prendraient une autre couleur, non ?

Quoiqu’il en soit, pour rester dans le 11ème et terminer par une note plus gaie : un effort louable vient d’être consenti par la mairie.
Deux millions d'euros de subventions viennent d’être attribués à 14 crèches ou halte-garderies !
Formidable non ?
Évidemment il y a toujours des grincheux ! Heureusement en fort petit nombre.
Deux conseillers de Paris du Parti du Sénateur Mélanchon , Danielle Simonnet et Alexis Corbière, ont « regretté » que ces subventions soient attribuées à des crèches « qui ne respectent pas la laïcité et les obligations de convention demandées pourtant par la ville elle-même » .
Ah oui, c'est vrai,  j’avais omis de mentionner que ces exorbitantes subventions étaient attribuées à des crèches Loubavitch.
Un loubavitch est un membre de cette aimable secte djuivante qui applique la Torah à la lettre .
Torah qui stipule expressément « que seuls les Juifs sont des être humains et que les goïm sont “de la semance de bétail” et qu’il y a moins de différence entre un goy et un animal qu’entre un juif et un goy ? »
Meuh !
Le Rabbin Cook père, le héros des colons du Goush Qatif de triste mémoire, renchérissait : « la différence entre l'âme juive et l'âme de tous les autres est plus grande et plus profonde que la différence qui existe entre l'âme humaine et l'âme animale . » Hé bêêê !
Inutile de dire que ce charmant rabbin était aussi un Loubavitch.
Inutile donc de préciser, que dans ces crèches racistes de Loups-bâveurs contre les non-humains, les porteurs d'âme de bête seront animalia non grata .

Le 11éme n’est nullement une exception. D’une manière générale, dans tous les arrondissements de Delanoëville les zélés zélus subventionnent grassement les crèches communautaires Djuivantes Loubavitch et autres. 
C’est un fait !
J’avais déjà écrit là-dessus, et ici, en son temps.
Félix le Chat

jeudi 9 décembre 2010

gign gniak gniark gniark

Daniel Cerdan, ne pas le confondre avec Marcel, ex-membre du groupe de choc le GIGN, vient de publier un livre :  Dans les coulisses du GIGN .
Il consacre un chapitre à François de Grossouvre dont il fut le garde du corps émérite.
Pour monsieur Cerdan le suicide de son patron ne fait aucun doute.
Rappel :  le 7 avril 1994, Marie François Durand de Grossouvre alors âgé de 76 printemps,  industriel et conseiller intime de François Mitterrand, peu avant 20 heures, dans le silence de son bureau feutré au premier étage du palais de l'Elysée se loge dans la cervelle une balle de 357 magnum.
Pan !
Aussitôt une ardente querelle va s'engager sur la vraisemblance de ce prétendu suicide.
Il faut dire que l'avant veille le Premier ministre, ce dernier s'est tiré une balle dans la tête au bord d'un canal nivernais

Le pamphlétaire meurt le matin du 12 janvier 1997, alors qu'il circule à vélo (bien qu'à moitié aveugle), sans que personne n'ait été témoin de l'accident. Peu de temps après la découverte du corps, il a été constaté que le coffre-fort de sa chambre de l'hôtel — qui contenait des photocopies de documents concernant François Mitterrand et Roland Dumas — avait été vidé. Son appartement parisien avait également fait l'objet d'une visite semblable.


samedi 4 décembre 2010

Gayssot au risque de MARX

En lisant sur le sire d'E&R, l’entretien entre Soral et Paul-Eric Blanrue , « un Historien s’insurge », me revint en mémoire, en devoir de mémoire, ce fragment de Marx, datant de 1843, et que l’on croirait écrit prophétiquement exprès pour qualifier l’infâme Loi Fabius-Gayssot.

"Ce n’est pas une loi, mais un privilège"
« Voilà donc l’écrivain livré au terrorisme le plus redoutable, à la juridiction de la suspicion ! Des lois tendancieuses, des lois qui n’offrent pas de normes objectives, ce sont des lois du terrorisme telles que les ont inventées la détresse de l’État sous Robespierre et la corruption de l’État sous les empereurs romains. Des lois qui font non de l’acte comme tel, mais de la conviction de l’acteur, leurs critères principaux, ce sont tout bonnement des sanctions positives de l’absence de lois. (...)
C’est seulement quand je m’extériorise, quand j’entre dans la sphère du réel, que j’entre dans la sphère du législateur. Pour la loi, je n’existe absolument pas, n’en suis nullement l’objet, sauf quand j’agis. Seuls mes actes lui donnent prise sur moi ; en effet, ils sont la seule chose pour laquelle je revendique un droit à l’existence, un droit à la réalité, par quoi je tombe donc sous le coup du droit réel. Or la loi tendancieuse ne punit pas seulement ce que je fais, mais encore ce que je pense en dehors de cet acte [ souligné by me FLC]. C’est donc une insulte à l’honneur du citoyen, une loi vexatoire contre mon existence. J’ai beau le tourner et le retourner comme je veux, l’important, ce n’est jamais l’état de faits. On suspecte mon existence, mon être intime : mon individualité est considérée comme mauvaise et je suis puni d’avoir telle opinion. La loi ne me punit pas pour le tort que je cause, mais pour le tort que je ne cause pas. (...)
La loi qui s’en prend aux convictions n’est pas une loi de l’État faite pour les citoyens, mais une loi faite par un parti contre un autre parti.[id] La loi tendancieuse supprime l’égalité des citoyens devant la loi. C’est une loi qui divise au lieu d’unir, et toutes les lois qui divisent sont réactionnaires. Ce n’est pas une loi, mais un privilège. (...)
Et comment faut-il exécuter une loi de ce genre ? Par un moyen plus révoltant que la loi même, par des espions, ou en convenant préalablement que des écoles littéraires tout entières doivent être tenues pour suspectes, sous réserve, s’entend, de rechercher à quelle école appartient tel individu.
(...)Cette loi érige le censeur, à la place de Dieu, en juge du cœur. »
Extrait des Remarques à propos de la récente instruction prussienne sur la censure par un citoyen rhénan

Mais, dans notre combat pour son abrogation, n’ayons garde d’oublier que :
1° « l’arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes ; la force matérielle ne peut être abattue que par la force matérielle ; mais la théorie se change, elle aussi, en force matérielle, dés qu’elle pénètre les masses. La théorie est capable de pénétrer les masses dès qu’elle procède par des démonstrations ad hominem, et elle fait des démonstrations ad hominem dès qu’elle devient radicale. Etre radical, c’est prendre les choses par la racine. Or, pour l’homme, la racine, c’est l’homme lui-même. »*
[.....]
2° « Ce qui forme le prolétariat, ce n’est pas la pauvreté naturellement existante, mais la pauvreté produite artificiellement ; ce n’est pas la masse machinalement opprimée par le poids de la société, mais la masse résultant de la décomposition aiguë de la société, et surtout de la décomposition aiguë de la classe moyenne . »*

Sur l’appellation non contrôlée de cette loi abjecte.
Il convient, selon nous, de l’affubler de son patronyme complet : Fabius-Gayssot.
En premier lieu parce que Monsieur Fabius en fut un des pères fondateurs avec messieurs Pierre Vidal-Naquet, Serge Klarsfeld, Robert Badinter et l’immense rabbin Sirat .
En effet, depuis longtemps l’avocat-chasseur de nazillons devant l‘Eternel, l’immense Serge Klarsfeld, fomentait un tel projet homicide. Déjà dans les années 70, pour l’Allemagne honnie, il lançait l’idée d’une loi dite « du mensonge d’Auschwitz ».
Quant à l’immense helléniste, et néanmoins immense historien, le regretté Pierre Vidal-Naquet, il est l‘auteur de l’immortelle « déclaration d’historiens » qui achevait son lecteur par ce coup de hache d’une rigueur imparable : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. » Le Monde, 21 février 1979.
Génial
Ainsi, dès 1987, Laurent Fabius prenait l’initiative de proposer au Parlement une « loi contre les négateurs ».
Sans doute l’instigateur effectif, l’agent infectieux repérable après la grosse fièvre de Carpentras est bien le stalinien Gayssot.
Mais cette Loi-déni de justice, qui fait de chacun de nous en tant que sous-chien « un être abaissé, asservi, abandonné, méprisable, qu’on ne peut mieux dépeindre qu’en lui appliquant la boutade d’un Français à l’occasion de l’établissement projeté d’une taxe sur les chiens "Pauvres chiens ! on veut vous traiter comme des hommes !"* », cette sale loi mérite aussi son appellation Fabius-Gayssot pour la raison que Gayssot « est un Shylock, mais Shylock le valet, [qui] jure, pour chaque livre de chair découpée dans le cœur du peuple, sur son apparence historique, sur son apparence ["communiste et française"](1). »*
Félix The Cat

*Citations tirées de l’introduction à la Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel
(1) "Germanique et chrétienne" dans le texte de Marx