mardi 20 juillet 2010

Hécate et Séléné

Je me refuse à croire qu’un américain ait jamais marché en plein dans la lune.
En vérité, il s'agit d'un film d'Hollywood tourné par Stankey Lubrick qui filma cet Odyssée de l'alunissage dans le désert du Nevada.
Etudions la version officielle. 
Il y aura quarante et une années terrestres, le 20 juillet 1969 à Houston, soit le 21 juillet 1969, à 3h56 à Paris, la mission Apollo 11 alunit sur la Mer de la Tranquillité.
Deux milliards de téléspectateurs, ébaubis devant leur petit écran, pensent voir, en direct, Neil Armstrong poser tranquillement le pied dans cette Mare Tranquillum.
Ses premiers mots sont gravés dans le marbre céleste : « Houston, ici la base de la Tranquillité. L'Aigle a atterri.»
Ces images étaient-elles authentiques ?
- A vrai dire la seule chose qui m'en fasse accroire c'est ce choix de Neil Armstrong, archétype du " Blanc caucasien" comme son nom ne l'indique pas, dans le rôle principal.
Parce que, il me semble que dans l'hypothèse d'une supercherie-production hollywoodienne, l'acteur choisi, Armstrong, comme son nom l'eût laissait espèrer, aurait dû être un Black, non ? Une sorte d'Obama de l'espâââce !
Il est vrai que 1969 n'est pas encore tout à fait 2009. D'ailleurs aujourd'hui on aurait choisi une actrice-astraunautE Noire. Comme une Votre-honneur dans tous les films.
La première Fââme dans la Lune ! Le premier con dans la lune.
Franchement, si c'est réelement un montage, il est vraiment discriminatoire et sexiste
D'un autre côté, nombreux sont les éléments qui autorisent de douter de la version made in Nasa
Pèle mêle je me souviens :
-de cette histoire du drapeau flottant, ce qui ne serait pas plausible vu qu'il n'y a pas d'atmosphère sur la lune, donc pas de vent.
- de cette rumeur assez sérieuse, évoquant le fait qu'une zone fortement soumise aux vents solaires se trouvaient sur la trajectoire empruntée par la fusée, et à l'époque, les matériaux composants ladite fusée n'eussent pas été à même de résister à la pléthore d'ions et électrons hostiles.
-Autre chose encore :  en 40 ans on ne sera pas retourné une fois sur la lune.  Pourquoi?
 Pour mieux arranger nos affaires terrestres sans doute...
" Mon pauvre Pierrot, vois la Lune, cette américaine blafarde qu’ils ont vidé de ton pipeau." chantait Léo. Séléné déflorée, devenue cette vielle peau américaine demi nue ? Du pipeau ! Il faut croire dans les histoires anciennes, et non à toutes les antiennes relayées par toutes les antennes.
Séléné dont le nom signifie "brillante, lumineuse", descendait parfois, disait on, des cieux pour rejoindre Endymion, un mortel dont elle s'est éprise. Celui-ci tombe alors dans un profond sommeil dont il ne s'éveillera plus. Et nuit après nuit, Séléné, succube insatiable, continue d’abuser de lui, la salope.
Elle représente la plénitude de la vie. Comme elle, elle est impure et vivace, et rayonnante de joie. Qui ne l'aimerait ? Et souventes fois  la splendeur de ses clairs de lune a versé dans mon cœur altéré, les longs traits de son breuvage lacté.
Mais je prends garde à ne pas me laisser abuser par ce halo nitescent autour de l'astre froid, qui n'est pas le sien, mais celui, réfléchi, du Soleil. Sa lumière est  fausse, refractée, un artefact.
" Profondément je m’en détourne pour la sainte, ineffable et toute mystérieuse"  Hécate, avec son Croissant de lune en guise de diadème, et la lumière se réfractant sur son front d'argent.
Maîtresse de l'Ombre, elle suscite l'hymne à la  nuit dans le coeur impur de l'homme et les cauchemars. (Les Grecs les appelaient des hécatées.)
Ses compagnes sont les dures  Erinyes dans le ciel, et sur la terre, une sombre louve.
Les noirs peupliers, les longs cyprès lui étaient consacrés.
Déesse chthonienne, elle reliait les trois étages du monde : les Enfers en bas, l’Ici-bas et le Ciel, en haut, et, à ce titre, était honorée comme la déesse des carrefours.
Déesse qui descend parfois sur terre, à la brune, sous la lueur blafarde de la lune, avec une robe bleue, du bleu le plus éteint, elle porte une flamme pâle, accompagnée toujours de sa louve aux yeux rouges.
Ô Déesse sardonique, sidéral Sourire aux coins relevés, ironie dans la Nuit Noire
Ô froide et lointaine maîtresse, intacte, à jamais infranchie, nul homme, fut il américain, ne posera sa lourde main sur ton sein ineffable
Tu n'appartiendra jamais qu'aux poètes et aux assassins.
Pour leur consolation... ou leur Remord, selon.

samedi 10 juillet 2010

Popieluszko

Or donc, le 6 juin dernier, Jerzy Popieluszko, le jeune prêtre de Varsovie, le petit curé de Solidarnosc, assassiné le 19 octobre 1984, à l’âge de 37 ans, par les reîtres de Jaruzelski, a été en grande pompe béatifié.
Lors d’une grand-messe solennelle, devant près de 200 000 fidèles, retransmise à la télévision et concélébrée par une centaine d’évêques autour de Mgr Angelo Amato, envoyé spécial du pape Benoît XVI, l'actuel Primat de Pologne, Monseigneur Kazimierz Nycz a déclaré : «C’est un grand jour pour l’Eglise de Pologne et pour notre patrie tout entière» .
Benoît Seize a rendu, lui aussi, un vibrant hommage au petit prêtre Popieluszko, à Chypre, en « l’heureuse occasion » de sa béatification, soulignant que « son service passionné et son martyre sont un signe spécial de la victoire du bien sur le mal ».  Bien.
«Puisse son exemple et son intercession nourrir le zèle des prêtres et enflammer d’amour les croyants », a ajouté le Pontifex maximus, en polonais, à l’issue d’une autre messe, célébrée cette fois dans un centre sportif dans la banlieue de Nicosie.
Des reliques du prêtre martyrisé ont été promenées à travers tout Varsovie pour être ensuite déposées au "Temple de la Providence Divine", une énorme "église" en construction dans le quartier de Wilanow, à 12 km de la place Pilsudski.
"Temple de la Providence", voila qui sent son Œcumène du Démiurge à plein nez. Le grand Archonte de notre Eon maudit. Passons.

D'habitude la preuve d'un miracle est requise pour être béatifié et ainsi devenir Bienheureux. Sauf si l'impétrant est déclaré martyr.
Et ce fut ici le cas. Le jeune prêtre-ouvrier, fut atrocement torturé avant d'être jeté dans les eaux de la Vistule par ses ravisseurs, trois officiers de la police politique du régime.
En revanche, pour être canonisé et devenir Saint, un vrai miracle devra cette fois lui être attribué par la Congrégation pour la Cause des Saints qui instruit ce genre de dossiers au Vatican.
-Pourtant, à l’époque de sa mort, le Père Popieluszko n’était pas en odeur de sainteté dans l'Eglise de Pologne.

Rappel.
En août 1980, une puissante grève générale en Pologne donne naissance au syndicat Solidarnosc.
Face aux ouvriers le régime aux abois chercha toute de suite un appui dans l’Église. Et il le trouvera. En échange, les biens ecclésiastiques confisqués, furent restitués. Durant toute l'année 1983, l'Église va négocier avec le Régime stalinien un régime fiscal privilégié, pour son "fonds d'aide à l'agriculture privé" .
Les deux partis, le rouge et le noir, voyaient d’un très mauvais œil, le développement de ce syndicat indépendant des ouvriers : Solidarnosc.
En ce temps là, à Varsovie, le petit curé, aumônier des gigantesques aciéries de Huta Warszawa, était aimé et respecté par les ouvriers dont il partageait les conditions de vie et dont il défendait âprement les intérêts.
Ce qui eût l'heur de déplaire, souverainement, tant aux gangsters staliniens qu’aux prélats de l’Église, c'est que contre les consignes de sa hiérarchie, Popieluszko soutiendra l’appel de Solidarnosc à boycotter les élections municipales.
Monseigneur Glemp, Primat et chef de l’Église fut chargé de tancer le prêtre-ouvrier récalcitrant et de le remettre sur le droit chemin de la vertu ecclésiale cardinale : le service de l'Ordre des puissants de ce monde.
À plusieurs reprises il le convoquera et tentera de le faire plier.
Après l’assassinat du jeune aumônier on retrouva son Carnet Noir, dans lequel il relatait une entrevue avec le cardinal Glemp.  Extrait : « Je suis allé au séminaire. J’y ai rencontré sur le pas de la porte son excellence le Primat. Nous sommes entrés dans une petite pièce.
Ce que j’ai pu entendre dépasse les pires pressentiments. Lors de ces interrogatoires, la police du régime m’a montré plus de respect. »

Je n’y étais pas, mais me figure les entendre :
- Qui t’a nourri, vêtu, instruit, qui a auréolé ton front ?
- L’Église, ma mère.
- Qu’est-ce que ces misérables qui désobéissent aux consignes et fomentent un socialisme pire encore que l'actuel ?
- Solidarnosc, mes frères .
- Tu es d’Église d’abord. Tu lui dois tout, notamment ton prestige auprès des travailleurs.
- Ils sont mes frères, ils ont faim et travaillent dur.
- L’Église est notre Mère à tous ! Elle sait ce qui est bon pour les Pauvres. Tu es d'Église d'abord, tu dois obéir, sinon !
Popieluszko n’obéit pas.
Peu de temps après on le retrouva, disloqué, le corps couvert de cloques et de pustules, les os brisés, y compris les rotules, descendant, pensif, la Vistule.
Un Lèche-Vatican lui succédera.

L’abbé Tymon de Quimonte.

jeudi 8 juillet 2010

Encore sur les retraites

Le gouvernement du Fouquet's titube comme l'ilote ivre.  Une pichenette suffirait à le renverser. Et c'est néanmoins ce gouvernement qui réussit à organiser le pillage des retraites des travailleurs, "réforme" contre laquelle de bien plus solides que lui s'étaient cassé les dents. Cf : le « plan Juppé » sur les retraites en 1995. 40 milliard à trouver " entre 2010 et 2011" . "100 milliard d'ici à 2013". Tels sont les engagement pris par ce gouvernement décomposé, auprès de l'Union Européenne, pour "rassurer" les marchés financiers. "C'est un enjeu considérable. La France n' a jamais accompli un effort ausi considérable" martèle dans le journal du capital financier, Les Echos, le 6 juillet, monsieur Barouin, le ministre du Budget.   Pourtant, l'écrasante majorité de la population ne veut pas se sacrifier pour les spéculateurs et les Banques. Ce gouvernement apparait aux yeux de tous pour ce qu'il est : étranger à la France, totalement parasite, réunion de coucous venus déposer ses oeufs pourris dans un nid qui n'est pas le sien, infectant tout le nid. Comment est ce possible ? Comme le déplore Fabius à propos de Woerth : "C'est très difficile quand on est dans sa situation de mener une réforme importante." Aussi PCF, Parti de Gauche, et NPA font tout pour bloquer la mobilisation vitale, et urgente, et pour donner le change gesticulent et pérorent sur campagne d'amendements. Amender une telle régression sociale! Dans une telle assemblée de valets corrompus. Mais attention, si le méchant gouvernement "ne veut pas entendre leur prestation" [des Français], "ils auront la possibilité de se venger au moment des présidentielle !" fanfaronne le rodomont Bartelone. En votant pour le directeur du FMI, Strauss-Kahn, sans doute. Martine Aubry : " Nous allons vivre plus longtemps et donc travailler plus longtemps." Qu'est ce qu'il en sait, le temps qu'on vivra, ce tas de saindoux? Besancennot déclare, qu'avec le PS, le NPA "tape sur le même clou" ! Le clou du spectacle de marionettes sans doute. En Espagne, en Grèce, se sont des gouvernements de gauche qui appliquent les plans destructeurs du FMI. En ex-France, toute la gauche appuie le gouvernement.
 félix le chat

lundi 5 juillet 2010

Neue Rheinische Zeitung

Le 5 janvier 1849, dans La Nouvelle Gazette Rhénane, Karl Marx, rédige un article intitulé: "Un document bourgeois."
Extrait :
Pourquoi depuis la Restauration les peuples avaient-ils la nostalgie de Napoléon qui avait été rivé à un roc solitaire dans l'Atlantique ? Parce que le despotisme d'un génie est plus supportable que le despotisme d'un imbécile. C'est ainsi que l'ouvrier anglais peut encore se targuer d'une certaine fierté nationale vis-à-vis de l'ouvrier allemand, car le maître qui le bâillonne, bâillonne le monde entier, tandis que le maître de l'ouvrier allemand, le bourgeois allemand, est le valet du monde entier et rien n'est plus funeste, plus humiliant que d'être le valet d'un valet."

Toute ressemblance avec la condition du prolétaire sous-chien dans l'actuelle Hexagonie, avec son Prézydent valet et son gouvernement UMPutes soumises au Crif-Cran-Cac40, ne serait que pure coïncidence.
Félix le Chat

vendredi 2 juillet 2010

Protocoles du message de Fillon.

Vendredi 25, au lendemain des terribles manifestations qui ont ensanglantées l’Afrance, monsieur Fillon, pour parler comme dans l’Agence Femelle du Putanat : « est monté au créneau ».
Très féodal, ma foi. D’un château l’autre.
Pendant une heure un quart, devant un parterre de cinquante pétasses, le premier sinistre du Capital s’est exprimé en lieu place du Woerth, le sinistre du Travail, englué jusqu’aux testicules dans une marée noire où pourrit sous un entrelacs de lianes, une Bête en cours de corruption.
À la fin de ce cinq à sept,  les strings des AF-Pétassées étaient à tordre, tant la fermeté virile des sphincters du Premier Anus, faisant son petit besoin « droit dans ses bottes », les avait toutes remuées jusqu’aux ovaires.
Et il est vrai qu'il aurait été tout à fait inutile de tortiller du Fillon pour déféquer droit. Non seulement le gvnmt ne cédera pas un pouce de sa réforme mais il annonçait en prime « que d'autres efforts pourraient être nécessaires. » Entre autres joyeusetés : 100 000 suppressions d’emplois de fonctionnaires et une énième attaque contre l’assurance maladie des sous-chiens.

Ils auraient tort de se gêner !
Après les grotesques processions du jeudi, hybrides entre Fête de la musique et Beauf pride, manifs promenades où chaque section syndicale rivalise de confusion dans les mots d'ordre, le problème des retraites fut noyé dans une surenchère de revendications toutes aussi débiles, genre "Sako t'es foutu, le neuf-trois est dans la rue", qu' impuissantes.
Le seul mot d'ordre entendu, concernant la revendication du retrait du plan du gouvernement était :
"Sarko si tu savais,
Ta réforme ta réforme
Sarko si tu savais
Ta réforme où on se la met : 
Au cul au cul aucune hésitation.. " 
etc., etc., chantait ce peuple, si fier jadis de sa malice;  le tout assorti des tzim-boum des sonos réglées au maximum du volume.  Arrivé à la Place de la Nation, quiconque aurait défilé derrière ces sonos abrutissantes, harassé, sourd, ne saurait plus ni pourquoi il est venu, ni même son propre nom.
J’arrête là, tant c'est triste, et tant le cœur me fend, d’avoir à brocarder les pauvres et les opprimés.

Comme les cocottes minutes, ces manifestations de l'indigence servent à faire gicler un peu de vapeur indignée, afin de permettre à l'infâme brouet indigeste des retraites de cuire sans que tout explose.
Je l’ai dit, ici, cent fois, le gouvernement ne tient que par la complicité active de tous les gardes-chiourmes de la classe ouvrière, les permanents larbins qui parlent en son nom sous les lambris précieux du Pouvoir :
« Il n’y a que deux camps, vous n’êtes plus du nôtre
À tous les collabos, nous on fera la guerre »
chantaient pourtant les révoltés, en d’autres temps, pas si anciens, et si lointains pourtant.
Trois décennies de régression antiraciste et féministe, ont réussies à métamorphoser le grand prolétariat françois, qui faisait trembler la Bourgeoisie, en une masse bariolée et informe qui n'émeut plus que les auditrices nonagénaires de Radio-Courtoisie.
Les deux classes fondamentales, "en opposition constante, [qui ] ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la destruction des deux classes en lutte " ( Marx.), se sont décomposées, la grande bourgeoisie en une charogne qui pue et la classe ouvrière en un sombre ramas(sauf quelques bastions).
Mais la maffia des capitalistes, mobilisée, habile, concentrée, conserve une conscience de classe aiguisée cependant que le prolétariat, trahi par ses chefs, livré, est moins la classe révolutionnaire, que la dernière classe du peuple, comme dans la Rome antique.

Or donc, le Fion a déféqué ses arguties, toujours les mêmes, le soi disant problème démographique et les déficits lui attenant. Au PCF, au PS, au NPA et chez le Sénateur de Gauche, on s'empresse de lui emboîter le pas et on rivalise d’ingéniosité, avec toutes sortes de propositions sur le partage des richesses, en exigeant « de vrais débats contradictoires sur les retraites (…), projet/contre-projet,argument/contre-argument ». L'humanité.
Et pas une seule fois l’exigence du retrait !
Ces canailles invitent chaque travailleur à se transformer en démographe, en expert en recensement, en statisticien, en spécialiste de l'étude quantitative des populations et de leurs dynamiques, en titulaire de Master des sciences des sociétés, mention sociologie, avec des notions sur les Mesures longitudinales, les Mesures transversales, les Indicateurs bruts, les Indicateurs nets, le sex-ratio primaire, le sex-ratio secondaire et le rapport du nombre d'adultes de chaque sexe.
Qu'est ce qu'ils y comprennent eux-mêmes, qu’est-ce qu’il y comprend aussi, le Premier Sinistre, ce journaliste, cet avocat, cet anus qui va ré-pétant les vents qu’on lui souffle, le prêt à péter en matière de démographie, non pas la science qui est dure, mais la visqueuse doxa du jour.
Qui peut se résumer ainsi : Europe, y’en a twès vieille et moche, Africain y’en a Jeune et plein d’allant,  le « sperme du monde » comme disait le ténia Sartre, et en attendant le remplissage, le grand métissage et le plein emploi, (dans les services, le cul, le festif et le jubilatoire), le pwolétaiwe est invité à se serrer encore et encore la ceinture.

Comme s’il y avait besoin de débats et d’arguments ! Tout est simple et clair !
Le scepticisme, le scepticisme vulgaire des habiles, ne servant qu'à masquer cette aveuglante clarté.
Il y a deux chiffres, et il suffit de les rapporter.
Et, Ô surprise ! ils coïncident exactement.
100 milliards !
Le gouvernement du Fouquet’s a décidé de contribuer à hauteur de 100 milliards au montant des 750 milliards d’euros de l’Union Européenne pour renflouer les spéculateurs et les banques.
Le même « gouvernement » a chiffré à 100 milliards d’euros les « économies à réaliser pour revenir aux critères de Maastricht d’ici à 2013. »
Quelle coïncidence !
D’un côté, il accorde 100milliards d’euros au « fonds de garantie pour la stabilité de l’euro », c’est-à-dire pour satisfaire aux besoins des « marchés » spéculateurs.
D’un autre côté, il fixe à 100 milliards d’euros les « économies » à réaliser sur l’ensemble des services publics, la protection sociale et l’ensemble des droits ouvriers, dans le but avoué de réintégrer les critères de Maastricht, en particulier les 3% de déficit budgétaire d’ici 2013.

D’où ces mesures absolument infâmes et meurtrières, destinées à prendre dans la poche des travailleurs et des pauvres, le pauvre argent de leur vie, pour l’offrir aux vampires de la finance, ce qui les maintiendra encore, dans leur gloire et leur privilèges.
Le 14 mai, dans un document rendu public à Washington, le FMI a appelé à la constitution d’un « consensus politique suffisant » pour mettre en œuvre des « mesures difficiles » pour « réduire les dépenses par habitant ».  En Europe, monsieur Strauss Kahn, voit la majorité de l’effort dans les dépenses sociales en éliminant par exemple toutes les incitations à la surconsommation de soins. Il suggère de reculer l’âge de la retraite de deux ans ».
C'est clair, Strauss Kahn, l’Union européenne, comptent bien sur le «consensus politique suffisant», avec les directions syndicales et les partis de gôche. Ils savent que sans leur complicité, il n'ont pas les moyens d'imposer leur régression sociale.

Qu’y aurait-il à débattre là dedans ?
Rien ! C’est de la guerre de classe à l’état pur, presque caricaturale.
Sauf que, l’une, je viens de le dire, dispose en plus de sa richesse, des média, de la flicaille, d’un état-major intelligent, et qui se bat, cependant que les pauvres sont trahis par leurs dirigeants.
Seule issue : jeter par dessus bord du mouvement les bureaucrates, et exiger le retrait du plan Sarkozy-Fillon. Seul ce détonateur  pourrait enflammer la mèche d’un mouvement qui ne ferait pas long feu.
Les retraites des travailleurs aux mains calleuses n’y touchez pas avec vos grasses mains molles !
félix le chat