lundi 26 avril 2010

La folle d'Eyjajföll

 Philistine, amoureuse d'un sulfureux Haroun Tazieff Islandais, s'en était allée vivre chez ces Hyperboréens, à Verkalýðsdagurinnsælltvönúlkvenmaðubróðiráttafjóriruströsragn, un joli petit village près de Gný.   
Elle skiait sur le glacier Eyjafjallajökull lorsque le volcan Eyjafjöll a éternué.
Aussi, qu'allait elle faire la folle sur Eyjajföll ?
 Elle a perdu tous ses biens dans la lave avide, n'ayant rapporté de cette éruption que le cul tanné avec un goût de cendres à l'entour.
Charitable, pour l'aider à se retourner, je l'ai prise comme domestique à mon sévice. 
Philistine, lui ai-je dit, "quand tous vos biens seront réduits à quatre strings calcinés, — en une Yoni de petite fille modèle, — en une exclamation pour notre claire antipathie, — je vous retournerai, c'est clair lui ai-je dit.
En échange j'exige de vous Vœu de dévouement. Et de silence."
- Bien, monsieur, en fait j'accepte a-t-elle répondu, stylée.

L'éruption du volcan  Eyjajföll

Une dizaine de pays de l’Euroland ont bouclé leurs aéroports.
Une hénaurme pagaille.
Des centaines d’appareils de ligne alignés, cloués au sol, la facture qui s'allonge : des mille et des cents partis en fumée, autant de voyageurs en souffrance.
Mais pendant qu’ils descendaient, démontés, des cendres montait la controverse sur le bien-fondé de ces interdictions de vol.

En Hexagonie, le syndicat national des pilotes de ligne a protesté : « le principe de précaution doit être étayé, confirmé ou infirmé, par des éléments tangibles ou concret. Or on a aucun élément concret aujourd’hui. »
Le directeur du Musée de l’air et de l’espace du Bourget lui même, a déploré que les vols tests et les prélèvements n'aient pas eu lieu bien plus tôt. Comme ils l'auraient dû dans un monde ordonné.

Les pouvoirs dits publics sont-ils des fouteurs de pagaille ?
Le moindre prétexte leur est bon pour taper leur zone, sonner l'alarme puis mettre du désordre, qu'on se souvienne de la grippe des suidés.
Mais au fait, durant cette semaine de lave et de bave, le ciel livide européen était il si vide ?
Le 19 avril, le secrétaire général de l’Alliance atlantique clamait : « Les opérations de L’OTAN ne sont pas affectées ».
Les civils rampaient, mais ça volait haut dans les poussières chez les militaires.
C'est bien ce que je disais : des mercenaires du Chaos.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est effectivement de même nature que le projet H1N1... Coup de pied dans la termitière.

Nocif