samedi 25 octobre 2008

Le prof s'est porté plinthe(suite)

Vous voudrez bien relire:

Notamment:
" Le morveux, a probablement pris une beigne sur son museau, d'abord parce qu'il a une tête admirablement configurée pour recevoir des claques, et ensuite parce qu'il l'a sûrement méritée. Gifle qu'il a converti "en coup de poing"... Tu parles, si c'était vrai il aurait eu une belle ecchymose: un coup de poing d'un adulte sur le mufle poupin d'un tendron, ça laisse des marques."

Or ça, récemment, le dit morveux a reconnu avoir menti. Et il va faire l'objet de poursuites judiciaires....
Mon dessein n'est pas de montrer que, seuls, Félix et votre serviteur n'étions nullement abusés.
Mais si d'obscurs commentateurs peuvent en juger convenablement par un usage idoine de leur raison, la Justice avec son Grand Appareil, il est inadmissible de la voir trébucher.
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D'autant, qu'instruite des leçons d'Outreau, où on la vit mêmement attacher foi aux dires de grimauds, on aurait pu la croire, décemment, revenue de ses égarements.
Absence de rigueur, vassalité devant la doxa du jour, agenouillement devant les insanités d'enfants et ceux d'une garce pétrie de vices, au motif que possédant la double qualité d'être bonne-femme et aubaine, elle ne saurait émettre que paroles d'évangile.
On s'en souvient, la rétractation des grimauds, qui reconnurent ici encore, avoir proféré des mensonges entraîna la nullité du jugement qui venait d'être si doctement prononcé par le juge infatué d'Outreau, brisant des vies, entraînant la ruine physique et morale de malheureux....

Mais on ne déboulonnera pas pareille institution en un si court moment, elle est une Puissance des Ténèbres remplie par les fils de la Veuve, en même temps qu'un véritable gynécée dont le Féminisme est la Règle.
Les uns visent à miner définitivement les fondements les plus assurés de la société chrétienne et les autres regardent les mâles, blancs, modestes, à priori coupables de tous les maux.

"Le professeur ne lui a porté ni un coup de poing, ni même une gifle, et ne lui a pas cassé une dent". "L'élève M. a menti", a renchéri Francis Lec, avocat de la famille du professeur.
Qui l'eût cru ? On ne peut ouïr sans colère ces paroles en dehors de l'époque où il les fallait entendre. Dans ce laps de trop, un malheureux de désespoir s'est pendu, et messieurs les policiers qui n'ont pas correctement enquêté ne le pourront ressusciter.
Il y a des temps de niaiser et des temps pour les choses graves.

La famille va se constituer partie civile pour "mettre au jour toutes les responsabilités d'adultes qui sont en jeu dans cette manipulation", a prévenu Jean Bubert, le père du professeur calomnié, qui "s'interroge notamment sur le rôle du père du collégien et du médecin qui avait établi un certificat attestant la présence d'un hématome causé par un coup."
AFP. 24.10.08

Qui ne comprendrait ce voeu du pauvre père affligé à se faire rendre justice, mais il devrait aussi s'interroger sur le rôle actif des argousins de la maréchaussée,"ravis d'humilier un enseignant", sur le déroulement de cette inadmissible garde à vue, suite à laquelle, Jean-Luc Bubert, 38 ans, professeur de physique au collège César-Savart de Saint-Michel, a jugé mieux à propos pour lui d'aller se pendre.
L'abbé Tymon de Quimonte.

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