lundi 6 octobre 2008

Le racisme ordinaire que l'on ne saurait nommer

La grave ministre de la Justice gravide, Dati, a condamné "avec la plus grande fermeté" l'agression à Ajaccio (Corse), de trois adolescents d'origine marocaine, dont l'un a été blessé à l'oeil par des tirs de fusil de chasse.
S'exprimant dans un communiqué Dati a demandé "au parquet général de donner instruction au parquet d'Ajaccio de faire toute la lumière sur cette affaire et de veiller à ce que les auteurs de ces faits soient sanctionnés avec la plus grande "vigueur".
Sanctionnés avec vigueur! La rigueur de la langue chez l'huile Rachida.
Madame aime la vigueur.
Elle l'a prouvé et le prouve encore :
"Si le caractère raciste de l'agression est confirmé par l'enquête judiciaire, les dispositions du code pénal qui aggravent les condamnations en cas de racisme devront être rigoureusement appliquées", a-t-elle ajouté.
.Elle ne fait pas de pareilles déclarations vigoureuses lorsqu'il s'agit de Français victimes de crime ou d'agression raciste.
"Le caractère raciste n'est pas écarté mais n'est pas établi non plus", a sobrement commenté le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel.
Le Figaro du 4 octobre 2008, parle d"un groupe de jeunes Maghrébins" qui "se trouvait, selon des témoins, sur un terrain de sport et prolongeait dans le calme la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, quand il a été pris pour cible par trois hommes armés d'un fusil de chasse ..."
Quelqu'un sur un blog se demande pourquoi lorsque ce sont des maghrébins qui sont coupables d'agressions on les appelle "des jeunes", mais si par exception ce sont eux qui sont agressés, ils redeviennent des maghrébins? "
On se le demande.
Félix le Chat

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le ton de vos beaux articles ressemble à celui de Cultural Gang bang, la verve en plus.
Bonjour à l'abbé.